Karak Draka royaume des Nathrong
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 [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur

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Gromdal
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Gromdal
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 17:42

Bon, la suite ! Ce n'en est en fait qu'une partie mais comme j'amorçais la 4e page et que je n'étaiq pas à la moitié, j'ai décidé de poster déjà ça.

_______________________________________


Une heure plus tard, le groupe de Nains, avec à sa tête Gromdal et accompagné d’Aramir, sans oublier les deux Lions Blancs qui devaient les « guider » à travers le palais, se dirigeait vers la salle où Finubar les recevrait. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent devant une gigantesque porte de bois ouvragé, devant laquelle se tenait un seul et unique Lion Blanc. Et pas n’importe quel Lion Blanc, pensa Gromdal, il doit être ce qui se rapproche le plus d’un chef pour eux. En effet, il avait senti que leurs gardes s’étaient redressés à l’arrivée devant la porte, et ils regardaient leur « chef » avec un mélange de respect et d’admiration à peine dissimulée. Et puis il y avait le physique de l’Elfe, aussi. Jamais vu un Elfe aussi musclé… Déjà que les Lions Blancs normaux n’ont rien à envier à un Nain, autant celui-là il ferait pâlir un troll ! La voix d’Aramir le tira de ses pensées :
— Je vous présente Korhil, le capitaine des Lions Blancs. Il inspectera vos cadeaux afin d’éviter tout tentative d’attentat envers la personne du Roi.
Voyant que tous allaient ouvrir la bouche pour protester, il ajouta :
— Ce n’est qu’une simple formalité, bien sûr ! Nous sommes tous contraints à ceci : personne ne doit approcher le roi armé, même les nobles issus de familles très anciennes ayant prouvé milles fois leurs confiance se doivent d’obéir…
Apparemment, les Nains furent convaincus, et Korhil put inspecter, certes avec une tension dans l’air, les présents des Nains. Gromdal inspira profondément. J’espère qu’il ne va pas insister sur certain de nos cadeaux, sinon, on n’est pas près de voir ne serait-ce que le coin de la cape de leur Roi… À peine eut-il finit la formulation de cette pensée que le capitaine s’arrêtait et appelait Aramir dans sa langue natale en lui montrant un grand paquetage qui contenait une gigantesque arquebuse. L’ambassadeur elfique s’empressa de traduire :
— Il vous sera impossible d’emporter ceci auprès du Roi.
Le Nain qui représentait Zhufbar, Ekrind Barbe d’Acier, et qui offrait l’arquebuse s’offusqua :
— Quoi ? Mais c’est un cadeau pour Finubar ! Si vous saviez ce qu’on a fait pour concevoir une arquebuse comme ça ! M’en vais lui casser la…
Mais c’était sans compter sur Gromdal, qui ne l’entendait pas de cette oreille. D’un geste, il stoppa l’ingénieur, puis il s’adressa à Korhil :
— Vous n’allez pas nous empêcher d’offrir nos présents à votre Roi. Cependant, si vous ne nous faites pas confiance, ce qui peut paraître logique, et bien un de vos Lions Blancs peut accompagner Ekrind et porter cette arquebuse tout en restant vigilant. Comme ça, vous ne prenez aucun risque !
Aramir se mis à traduire ces propos au capitaine, et celui-ci répondit :
— Qu’il en soit ainsi.
Il ordonna ensuite à un des gardes de porter l’arquebuse, qu’Ekrind avait rangée avec soin dans sa boite. L’inspection se passa ensuite sans anicroches. La fouille des Nains ne révélant aucun objet jugé susceptible de nuire à Finubar, la troupe fut donc autorisée à entrer dans la salle.

Gromdal était impatient et regarda avec avidité à travers la porte en train de s’ouvrir. Une lumière blanche, dominante, assailli immédiatement le Nain, l’empêchant de distinguer quoi que ce soit avant que ses yeux ne se furent habitués à la puissante luminosité lors de son entrée. C’est alors qu’il put observer avec étonnement et admiration le grand hall où ils allaient rencontrer le Roi Phénix : le hall était peu large et très long, bordé d’un côté de hauts balcons, et de l’autre d’un jardin d’où provenait l’abondante luminosité de la salle, accessible par de nombreuses ouvertures disposées entre les colonnes du hall. Celles-ci étaient grandes et effilées, majestueuses. Taillées à l’image de gigantesques troncs d’arbres dont les branches dessinaient les ouvertures vers le jardin, elles portaient les balcons et soutenaient le plafond vouté. Entres les branches évoluaient une myriade de phénix peints en plein vol, couvant ou se posant sur les arbres, et, sur le plafond s’étalait un magnifique ciel étoilé montrant les constellations elfiques visibles en Ulthuan.
Écrasé par la grandeur de la salle, Gromdal laissa s’échapper de sa bouche en petit sifflement admiratif. D’ailleurs, si ses oreilles ne le trompaient pas, il n’était pas le seul à réagir de la même façon. Aramir les pressa de s’avancer, et les Nains se mirent en marche, traversant la foule bigarrée des nobles et des princes elfiques alors qu’un grand elfe à l’air strict et hautain frappait le sol de son bâton décoré de runes, annonçant la troupe :
— La délégation des Nains du Karaz Ankor, menée par Gromdal Drekgiti, ambassadeur de Karak Grom et thane du clan Byrnik, accompagné de Kurgan Godrisson, thane et prince héritier de Karak Grom, d’Orund Driksson Maître du Savoir de Karak Hirn, d’Ekrin Angtromm, ingénieur de Zhufbar, de Bragi Drazhgrund, maître tailleur de Karak Kadrin, d’Arek Grimrikkaz, maître des runes de Karaz a Karak, de Gurdin Koltromm, thane mineur de Karak Norn, de Dremnil Hongisson, maître de forge de Karak Izor, et d’Hagrim Garazaz, capitaine de la garde des Brise-fer de Karak Grom.
Après un temps, il rajouta :
— Avec Aramir l’Ambassadeur.

La lente traversée du hall permit à Aramir de bien observer son entourage : de nombreux nobles et princes de toutes les contrées d’Ulthuan étaient présents : il reconnut quelques princes de Caledor à leur façon de se tenir et leurs tenues à la teinte principale rouge, des nobles de Chrace, grands, blonds et plus musclés que la moyenne, des énigmatiques mages de Saphery, des seigneurs d’Ellirion, fins et altiers, des nobles d’Eataine et des habitués de la cour, reconnaissables à leur vêtements le plus souvent frappé du phénix de la lignée royale. Tous les toisaient, lui et les Nains, avec un mélange de dégoût et de dédain. Mais avec de l’étonnement aussi. En effet, le Roi n’était censé révéler la présence des Nains que ce matin avant l’ouverture des discussions, avec les Nobles. Au fur et à mesure que la troupe s’approchait du trône, la respiration d’Aramir s’accélérait : il avait tout misé sur cette rencontre et ne voulait pas voir tous ses espoirs s’effondrer. Tout va bien se passer, se répétait-il inlassablement pour lui-même, tout va bien se passer. Finalement, ils arrivèrent devant le trône, lequel était entouré d’une foule dense de Noble, apparemment en train de débattre ardemment avec le Roi, et qui empêchait à la petite troupe de voir celui-ci. Que se passe-t-il ? se demanda Aramir. Au bout d’un petit moment d’attente, il se tourna vers les Nains et leur dit :
— Bon, je vais voir ce que fait le roi. Attendez-moi ici : ne bougez pas !

Gromdal ordonna à ces Nains de rester sur place et profita de ce petit moment de répit pour porter plus d’attention à son entourage. Bien évidemment, son regard se porta en premier sur ses fidèles compagnons nains. Tous avaient l’air tendus et regardaient d’un air méfiant les gens de la cours, quand ils n’observaient pas, avec une certaine admiration, l’architecture de la salle. Gromdal les comprenait parfaitement. En effet, lui aussi ne pouvait s’empêcher de se sentir mal à l’aise parmi ces Elgi… Il sentait des regards dans son dos et ne rencontrait que des regards méfiants et dédaigneux lorsqu’il se tournait vers eux, et les paroles à voix basses qu’ils s’échangeaient n’arrangeaient en rien la situation… Il fut tiré de ses pensées par Aramir qui fendit la foule de nobles sans prêter attention aux regards que lui adressaient les princes qu’il bousculait au passage. S’arrêtant devant Gromdal, il lança l’attention des Nains :
— Le Roi n’a pas encore fini ses séances de doléances… Et nous sommes bien obligés de l’attendre…
Il soupira avant de rajouter, cette fois avec le sourire :
— D’ailleurs, je propose que nous allions faire un tour dans les jardins… Il y a une bonne surprise pour toi, Gromdal.
— Une surprise ? répondit l’interpelé. Et quelle est-elle ?
— Eh ! Si je te le dit, ce n’en est plus une ! Venez, suivez-moi.
L’Elfe les guida vers une sortie menant vers les jardins. Enfin… Appeler ça un jardin… c’est un euphémisme ! fut la première pensée de Gromdal. En effet, devant lui s’étendait une immense étendue herbeuse où étaient plantés de vénérables chênes aux innombrables branches sous lesquelles reposaient, à l’abri du soleil, plusieurs statues aux effigies des rois, reines et héros de jadis. Le Nain aperçu même quelques étangs garnis de fontaines somptueuses représentant des scènes mythologique, et même quelques gloriettes. Au milieu de tout cela déambulaient princes, princesses et nobles, qui discutaient tranquillement entre eux, ou profitaient simplement de la sérénité du lieu tout en marchant sur les chemins dallés qui parcouraient le parc.
Alors qu’il observait, tout en marchant, la place avec curiosité, il se fit bousculer par un noble, qui, apparemment, n’était pas plus concentré que lui. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer son chemin, sans aucun mot et en jetant au Nain un regard dédaigneux. Celui-ci allait lui envoyer quelques propos peu diplomatiques, mais il fut arrêté par Aramir, qui lui posa la main sur son épaule en disant :
— Ce n’est pas la peine d’en faire un scandale, mon vieil ami. Ça ne servirait qu’à te faire mal voir. N’oublie pas qu’ici, tu n’es qu’un étranger, et peu désirable de surcroit. Alors prends garde, vieux camarade, je ne veux pas que tous nos espoirs s’envolent à cause d’un prince trop hautain.
Et sur ces paroles peu rassurantes, Aramir regarda autour de lui, et pointa quelque chose à Gromdal dans le ciel :
— Tiens ! Regarde ça : un Prince nous offre un numéro de voltige ! Profites-en car c’est plutôt rare ces temps-ci.
En scrutant le ciel dans la direction indiquée, le Nain aperçu effectivement un Elfe, monté sur un imposant griffon à la robe blanche exécutait de nombreuses figures complexes dans le ciel. Non loin, un petit groupe d’Elfes regardait également le spectacle en poussant de temps en temps des « Oh ! » et des « Ah ! ». Ne voulant pas vexer Aramir, qui observait attentivement l’Elfe et son griffon, Gromdal fit de même, laissant ses Nains se promener un peu dans le parc. Au bout d’un moment, le cavalier se lança dans un piqué vertigineux, passant juste au-dessus des deux ambassadeurs. D’après ce que le Nain put voir de l’Elfe alors que celui-ci les dépassait, celui-ci sursauta en apercevant les deux singuliers personnages. Pas étonnant, pensa Gromdal, s’il était déjà en train de faire son numéro lorsque Finubar avait annoncé notre arrivée, il a de quoi être surpris ! À peine le Nain avait-il finit de formuler cette pensée que l’Elfe avait fait atterrir son griffon, était descendu de selle et avançait, tenant sa monture par sa bride, vers Aramir et Gromdal. Celui-ci se demanda qu’est-ce qu’il pouvait bien leur vouloir, et compris alors qu’il put discerner avec précision le cavalier. Celui-ci était grand, à la chevelure blonde et aux yeux bleu, à l’air humble mais imposant tout de même le respect. Le Nain sourit et s’écria :
— Ce bon vieux Menieth ! Ça faisait un bail !
Et sur ce, chacun se lança dans les bras de l’autre, sous les regards ahuris d’Aramir, des Nains et des quelques autres Elfes ayant assistés à la scène. Puis Gromdal ce dégagea et admira le griffon.
— Ne me dit pas que c’est celui de Godri ! Il a grandi depuis le temps !
— Tu sais, ça fait quand même 9 ans qu’on ne s’est pas vu… répondit placidement Menieth, qui acquiesça. Les choses changent, entre temps.
Disant cela, Menieth salua Aramir, qui répondit d’un bref signe de tête, accompagné d’un :
— Salutations, Prince Menieth de Tor Caelir.
Puis il suivit le prince et le thane alors que ceux-ci commencèrent à déambuler dans le parc, continuant leurs discution.
— Oui, c’est vrai, les choses changent… continua Gromdal. Mais dis-donc, ça fait vraiment si longtemps qu’on ne s’est pas vu ?
— En effet… Mais on m’a dit que tu avais été très occupé pendant tout de temps !
— Oh, trois fois rien ! répondit Gromdal avec un grand sourire. J’ai juste participé au sauvetage de Kraka Drakk avec une armée de Tueurs, et j’ai passé un petit séjour forcé à Mingol Zharr Naggrund…
— Mingol Zharr Naggrund ? Qu’est-ce donc ?
— La capitale des Dawi Zharr. Je te souhaite de ne jamais y aller, et surtout pas en tant qu’esclave.
— Ah. J’imagine que ça n’a pas été très agréable…
— Non, en effet, j’y ai laissé des plumes, et quelques bons camarades, aussi.
— Toutes mes condoléances les plus sincères.
— Je n’en ai pas besoin, mon ami : ils sont tous morts dignement et se sont donc assuré leur entrée dans les halls des ancêtres. Mais rassure-toi, il s’est passé des choses positives, là-bas aussi.
— Vraiment ?
— Oui. J’y ai tué Zharr Makaz, tu te souviens ? C’était le chef des dawi Zharr que nous avons mis ensemble en déroute…
— En effet, ça me revient… J’aurais bien aimé assister à la scène… Il nous a pris tant des guerriers…
Ils allaient continuer leur discussion, mais furent coupés par un Lion Blanc qui leur annonça que le Roi Finubar était prêt à les recevoir. Rassemblant les Nains éparpillés au passage, Aramir et Gromdal se dirigèrent vers le hall, accompagnés par le garde et Menieth, qui avait apparemment décidé de laisser son griffon au profit des Nains.

____________________________________________

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Dernière édition par Gromdal le Ven 9 Nov 2012 - 19:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 18:02

ben c'est jusque génial en fait grenn , non sérieux l'introduction du célèbre Korhil (mon elgi préféré normal il n'y a que lui que j'aime , lui et tes amis elfes grenn ) de très belle description, et l'introduction d'une histoire plus que alléchante avec les nain du chaos.


continu je suis fan drunken et j’attends la suite avec une impatience indigne d'un nain grenn
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 20:20

Très prenant !! Continue Razz
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 8 Nov 2012 - 22:19

Superbe épisode Wink

Bravo, il me tarde de connaître le contenu de l'entrevue avec Finubar le Voyageur.
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyVen 9 Nov 2012 - 19:03

Merci à tous !

J'ai effectué une petite mise à jour : correction de certaines fautes fluffiques et ajout de la description de Menieth.

Grom'
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyVen 9 Nov 2012 - 19:06

bon ben je suis bon pour tous relire grenn
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyVen 9 Nov 2012 - 19:09

Tu n'as pas besoin, le seul truc important que j'ai rajouté, c'est une petite description de Menieth, qui se solde à ça :
Citation :
Celui-ci était grand, à la chevelure blonde et aux yeux bleu, à l’air humble mais imposant tout de même le respect.

Grom'
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyVen 9 Nov 2012 - 19:25

ouf heureusement que tu me l'a dit j'allais commencer grenn
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyVen 9 Nov 2012 - 19:25

polo a écrit:
ouf heureusement que tu me l'a dit j'allais commencer grenn
De rien ! Wink

Grom'
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyVen 9 Nov 2012 - 19:41

où son mes bonne manières , ha !les voila !venez ici, au pied,"cour " haha je vous tiens bon manières de mes deux, vous ne croyez pas que l'on à oublié quelque chose?

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2202043473 merci de m'avoir prévenu grenn [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2371081705

je vais faire pénitence en taillant une statue à même la pierre , mais en utilisant que ma tête [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 175652690 aïe dur dur Sad mais je doit continuer !!! [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 175652690 [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 175652690 [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 175652690
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyLun 26 Nov 2012 - 22:00

Chose promie chose due : la suite !

______________________________________

En entrant, Gromdal remarqua de suite que l’assemblée des seigneurs s’était à présent dispersée pour laisser un assez grand espace autour du trône sur lequel Finubar, le Roi Phénix était assis. Celui-ci, grand, blond et à la stature altière, dominait l’assemblée de ses yeux couleur de tempête. Vêtu d’une ample robe représentant un phénix jaillissant des flammes et finement détaillée, il observait les Nains d’un regard calme. À sa droite, en bas du trône, se tenait un énigmatique personnage : un vieil Elfe à l’allure pincée. Au bout d’un moment de silence, le roi se redressa et, ouvrant ses bras en grand, adressa la parole aux Nains, tout sourire, en elfique. Aussitôt le vieillard traduisit les propos de Finubar presque au moment même où celui-ci les prononçait:
— Tromm Dawal ! Arm af dalgedi. Sargand af akazaki bin ut, un ut bin af.
Ce qui, dans notre langage, peut se traduire en :
— Salutations Nain ! Soyez les bienvenus. Puissiez-vous trouver des alliés en nous, et nous en vous.
Eh bien, quel accueil !pensa Gromdal. Ça s’annonce plutôt bien ! Il s’inclina bien bas avant de répondre :
— Tromm, Rik a Elgi ! Ut na angronit grobkazi a dalaki.
Ce qui veut dire :
— Salutations, roi des Elfes ! Nous ne referons pas les erreurs du passé.
De même, les paroles de Gromdal furent instantanément traduites, ce qui donnait au Nain l’impression d’une conversation directe avec le roi. Ce dernier opina solennellement du chef, avant de répondre par le biais de son interprète.
— Ça nous le confirmerons, ou non, plus tard. Mais venons-en au fait : qu’est-ce que votre Haut-Roi a à nous proposer ?
L’ambassadeur nain prit son temps pour répondre.
— Eh bien, les rois de mon peuple ont tranché : nous nous engageons tout d’abord dans un accord, mutuel, cela va de soi, entre nos deux peuples visant à améliorer, dans un premier temps, nos échanges commerciaux. Cela représente des économies considérables. Ensuite, nous pourrions même aller jusqu’à une alliance militaire.
Gromdal effectua une petite pause pour permettre à l’assemblée de savourer ces propos. Il enchaina :
— Bien évidemment, il nous est impossible de forger cette alliance sans que chacun ait confiance en l’autre, ou tout au moins que chacun connaisse les coutumes de l’autre afin qu’aucun litige né d’un regrettable malentendu puisse naitre entre deux armées de nos nations respectives. D’où la raison majeure de notre présence : nous ne sommes pas uniquement venus ici pour cette simple assemblée, mais, avec la permission de Sa Majesté, pour étudier les coutumes et façons de vivre de votre peuple. Nous servirions ensuite d’intermédiaire entre nos deux peuples, et de conseillers pour nos Rois. Il est compréhensible que vous puissiez souhaiter envoyer une délégation similaire au Karaz Ankor. Si tel est le cas, soyez informé que le Haut Roi Thorgrim le Rancunier s’engage à la recevoir.
Il s’arrêta, et indiqua aux autres Nains de s’avancer.
— D’ailleurs, pour prouver notre bonne foi, nous vous avons apporté des présents de nos Kazad respectifs.
Gurdin Koltromm, le thane mineur fut le premier à s’avancer. Il tenait dans ses mains un écrin en cerisier poli et gravé de nombreuses runes stylisées :
— Moi, représentant de Karak Norn, apporte au roi des Elfes un collier d’émeraudes sorties de la mine de mon clan. Sachez que c’est là un grand honneur que vous fait mon roi : les pierres précieuses sont très rares dans les alentours da mon Karak.
Et, disant cela, il ouvrit le coffret et en sorti un magnifique collier doré. Celui-ci, aux dorures ouvragées et rutilantes, était serti de multiples émeraudes, vertes et brillantes sous la lumière du soleil. Finubar fit signe à un de ses gardes de prendre le collier et de le lui apporter. Prenant celui-ci dans ces mains, il observa longuement les gemmes avant de déclarer, toujours en elfique :
— Je me sens honoré de ce somptueux présent, et soyez sûrs que je le porterais à notre prochaine rencontre.
Il redonna le collier au garde, qui le remit de son écrin avant de la poser à côté du trône de son roi. Gurdin s’inclina bien bas et reparti dans le rang des Nains, alors qu’un autre, Arek, s’avança, présentant un petit pendentif en or gravé d’une seule et unique rune brillant d’un halo bleuté.
— Moi, Arek Grimrikkaz, envoyé de Karaz-a-Karak, présente mes respects à Finubar le Roi Phénix, et lui offre un talisman runique de ma conception.
Alors que le garde prenait l’objet pour le tendre au roi, le maître des runes s’expliqua :
— Il s’agit d’une rune majeure crée par mon grand-père et donc la confection est jalousement gardée par ma famille, elle garantit à son porteur une barrière invulnérable à toute attaque magique, de n’importe quelle sorte. Même Malékith, ni même Teclis ne pourraient la franchir !
Finubar hocha solennellement la tête en guise de remerciement et redonna le pendentif au garde, qui le posa sur l’écrin, tandis qu’Arek se retirait pour faire place à Ekrin, qui présenta son arquebuse au roi :
— Roi des Elfes, je suis Ekrin Angtromm, et j’apporte de Zhufbar une arquebuse spécialement conçue pour votre personne !
Cette remarque provoqua une vague d’agitation dans l’assemblée, et même Finubar paru décontenancé, et se pencha sur son trône pour mieux voir. L’ingénieur remarqua le regard curieux du Roi, et dit :
— Tenez, je vais vous montrer comment ça marche. Et vous êtes chanceux, nous y avons incorporé toutes nos inventions les plus récentes !
Il sorti une balle et une cartouche de poudre noire d’une de ses sacoches, et continua, chargeant l’arme au fur et à mesure de l’avancement de son explication :
— Voyez plutôt : vous ouvrez ce compartiment et y insérez la cartouche de poudre. Ensuite, il faut introduire la balle dans l’autre comp…
Il ne termina pas sa phrase, étant brutalement interrompu par les Lions Blancs, qui, sortis de leur léthargie apparente, s’élancèrent, l’un deux, le premier à réagir, cria dans sa langue quelque chose que Gromdal ne comprit pas, prenant l’arquebuse des mains de l’ingénieur tandis que les autres gardes formaient un cercle protecteur autour de leur roi. Tous les nobles reculèrent avec une moue d’effroi. Aramir, comprenant le malentendu, s’interposa entre le Nains et la garde du roi, s’écriant en Reikspiel :
— Attendez ! Le Nain ne pensait pas à mal ! En aucun cas il pensait à la porte de son geste, et il serait aberrant de considérer celui-ci pour une tentative d’assassinat !
Il n’y eu aucune réaction de la part des Lions Blancs.
— Laissez le finir, au moins ! Vous n’avez qu’à faire en sorte qu’il point son arme ailleurs et de placer un garde à côté de lui pour la maintenir, et il n’y aura aucun danger !
De même, les gardes restèrent stoïques, jusqu’à ce que Finubar se lève en disant d’une voie claire et intimidante, cette fois s’adressant directement aux Nains et en Reikspiel, à la grande surprise de son interprète :
— Assez ! Reprenez vos places et faites comme notre ambassadeur l’a si bien dit. Est-ce clair ? Il serait bien mal à propos d’insulter nos invités, n’est-ce pas ?
Les gardes, portant toujours leur expression de marbre, se remirent en position, sauf un, le détenteur de l’arquebuse, qu’il remit dans les mains d’Ekrin, en le tournant de force vers le mur menant aux jardins. Finubar se rassit avant de continuer :
— Bon, vous pouvez continuer votre explication sur ce modèle d’arquebuse faite pour des Elfes, qu’attendez-vous ?
L’ingénieur, quelque peu décontenancé, continua :
— Euh, oui, oui. Donc, comme je le disais, il faut ensuite introduire la balle dans le compartiment, porter l’arme à son épaule et viser en alignant la cible à travers les deux marqueurs placés ce le canon. Il suffit simplement d’appuyer sur la gâchette pour que le coup parte. Évidemment, vu la confiance qui règne, il vaut mieux que je ne fasse pas de démonstration…
Le Roi Phénix répondit en souriant :
— Non, en effet, mais donnez-la moi, j’aimerai essayer.
Puis il avisa les autres Nains qui attendaient avec leurs présents respectifs, et rajouta :
— Hum, je ferais ça après que tout le monde ait donné ses cadeaux. Entre temps, gardez-la.
Ekrin s’inclina et repartit dans le rang, alors que Gromdal s’avançait, portant un long coffre de bois, peu épais et visiblement usé. Lorsqu’il fut arrivé devant le trône, il ouvrit la boîte pour en sortir un arc elfique, sous les yeux étonnés de l’assistance. L’arc, plus court que les arcs longs habituels chez les Elfes, était fait de bois blanc incrusté de magnifiques gemmes bleues irradiant de milles reflets sous la lumière du soleil. Gromdal s’expliqua
— Permettez-moi, seigneur des seigneurs des Elfes, de vous offrir l’arc elfique qui fut jadis offert à mon ancêtre par Ithalred, seigneur de Tor Eorfith, la forteresse du Nid d’aigle.
Il mit un genou à terre et tendit l’arc vers le trône. Cette fois, Finubar lui-même descendit de son trône pour prendre l’arc, qu’il examina minutieusement. Une fois rassis sur son trône, il dit au Nain :
— Tu peux te relever. C’est une belle arme. Une vieille arme. Donnée à ton ancêtre par le seigneur du Nid d’aigle, dis-tu ? Voilà une histoire que je voudrais bien entendre…
Gromdal prit une longue inspiration avant de répondre :
— Eh bien… C’est une longue histoire, mais si ça majesté insiste, qu’il en soit ainsi.
« Il advint que, en des temps bien reculés, avant même le début de véritables alliances entre nos deux peuples, que le roi de Karak Ungor, Bagrik, vint à tisser des liens avec le seigneur du Nid d’aigle, appelée par votre peuple Tor Eorfith. Ithalred, le seigneur de la cité, fut un jour invité avec sa suite à la forteresse. Or en même temps se dirigeait une armée de serviteurs du chaos sur la cité des Hauts-Elfes dont la flotte venait d’être balayée par les guerriers du Nord. Rien ne semblait pouvoir s’interposer afin de l’empêcher de ravager la ville, l’armée des Asurs étant trop réduite pour faire face à une telle menace. Ithalred dut donc se résoudre à commettre un acte effroyable pour s’assurer du soutien des Nains : il donna l’ordre à l’un de ses lieutenants d’assassiner le fils de Bagrik, Nagrim, alors que celui-ci était parti mener une grobkul avec des amis et de faire passer le crime pour celui d’éclaireurs maraudeurs. Le roi, enragé par ce meurtre, se rangea immédiatement au côté du prince elfique, et l’armée des Nain se mis en route depuis la forteresse jusqu’à la plaine de l’enclume brisée, où les Asurs les attendaient, afin d’intercepter les guerriers du chaos avant qu’ils n’atteignent la cité. La victoire revint aux alliés, qui poursuivirent les barbares survivants jusqu’aux rivages de la mer des crocs, où les serviteurs des dieux sombres tinrent leur dernier carré. Ce fut à cette bataille mémorable que Morek, alors capitaine de la garde royale, défit le puissant démon du chaos qui servait de guide, et ce fut aussi là où Bagrik tua le seigneur du chaos menant l’armée alors que celui-ci le poignardait avec une lame empoisonnée. Heureusement, le roi survécut et l’armée du chaos fut entièrement détruite.
« Une fois-là, rien ne semblait pouvoir empêcher l’alliance entre Asurs et Dawi, les combats ayant liés Elfes et Nain d’une façon sans pareille. Mais le destin se chargea de punir les Hauts-Elfes pour leur méfait : en effet, un des Nains qui participaient à la fatale expédition de l’héritier, laissé pour mort, fut recueilli par un ermite qui le soigna et le ramena à la forteresse lorsqu’il fut guéri. Rugnir, car c’était le nom du survivant, arriva à la forteresse le jour même de la célébration de la victoire des alliés. Bragrik, et tous les autres Nains, furent choqués d’entendre le récit du camarde de Nagrim, qu’Ithalred ne chercha même pas à contredire, disant que c’était pour lui le seul moyen de sauver sa cité. Le roi, les dents serrées, ordonna aux Elfes de quitter la forteresse pour rejoindre le Nid d’Aigle, leur laissant trois jours de sursis avant de lancer l’assaut contre la ville en vertu du sang versé par les alliés lors des batailles contre les guerriers du chaos.
« Trois jours plus tard, le throng partit pour détruire la cité et obtenir la tête du seigneur du Nid d’Aigle. Au bout d’un court siège, les Nains abattirent les murs de la cité, mirent à bas sa porte et s’engouffrèrent dans la ville, tuant tout le monde sur leur passage, et ne trouvant guère de résistance, car la plupart des Elfes étaient tombés lors de leurs tentatives de repousser les Nains lorsque ceux-ci étaient arrivés aux bordures de la forteresse. Seul résistait aux portes de la ville un petit groupe de maîtres des épées avec à leur tête Ithalred, massacrant tout Nain osant les défier. Puis vint Bagrik, et tous s’écartèrent devant lui et Ithalred, les guerriers cessant les hostilités pour observer le combat entre les deux seigneurs. Le combat dura presque un jour, mais Ithalred ne pouvait surpasser l’endurance du roi nain, et sa garde faiblissant, Bagrik l’abattit. Le seigneur Nain ordonna donc à tous de cesser les combats, et dit aux Elfes, qu’Ithalred mort, il accepterait une reddition de la part des derniers survivants, qui devraient partir avec leurs bateaux avant que les Nains ne mettent le feu à la cité afin d’en effacer toute trace. Les Elfes survivant obtempérèrent avec soulagement, et partir du Vieux Monde pour retourner sur leur île. Cela fait, Bagrik descendit de son bouclier, pour prendre dans ses mains une poignée de terre avant de succomber au poison de la lame du chaos qui n’avait eu cesse de le ronger depuis la dernière victoire des alliés. Ainsi mourut le plus grand roi de Karak Ungor.
« Mais l’histoire de ma famille et de la forteresse ne s’arrête pas là. En effet, le throng revint à la forteresse, et Brunvilda, la femme de Bagrik, épousa Morek, qui devint roi. Ainsi continua la lignée des rois de Karak Ungor.
« Bien plus tard, il est connu de tous les Nains que la forteresse tomba entre les mains des gobelins de la tribu de l’œil rouge, et que les derniers membres de la famille royale se réfugièrent à Karaz-a-Karak, où ils furent accueillis à bras ouverts par le Haut-Roi lui-même. Le fils du roi de Karak Ungor lui prêta serment et devint ranger, la meilleure voie selon lui pour tuer du grobi.
« Bien des années plus tard, le jeune Hagrim, le dernier descendant de la famille royale — car la lignée s’était presque complètement éteinte pendant que tous ses représentants tombaient au combat contre les grobi, lors des assauts pour reprendre leur Karak — ce décida à partir vers Karak-aux-huit-Pics, alors assiégée par les grobi et les thaggoraki depuis huit-cents ans, avec les restes des clans de Karak Ungor, afin de prêter main-forte aux Nains de l’antique forteresse. Finalement, ce fut une petite armée forte d’un bon millier de Nains, même si pour la plupart trop vieux ou trop jeunes, qui arriva à la cité naine.
« Cette maigre relève ne suffit pas à changer la donne, car les attaques des gobelins et des skavens, toujours plus audacieuses, poussaient les Nains à bout. Ce fut lors de tels combat qu’Hagrim sauva Dramnir Zharrtromm, le thane d’un des clans de la forteresse, le clan Byrnik. D’étroits liens d’amitié se tissèrent entre le vieux Thanes et l’héritier de Karak Ungor, tant et si bien que Dramnir lui offrit sa fille cadette en mariage. Ce fut d’ailleurs une union heureuse, ni Hagrim ni sa fiancée n’étant contre la proposition du chef de clan. De cet hymen naquirent deux jumeaux, Hamnil et Dagrim. Ceux-ci, après la mort de Dramnir, à qui succéda son fils ainé Thar, devinrent l’arme et le bouclier du thane du clan Byrnik, et firent la fierté de leur père qui mourut de sa belle mort peu avant la chute de la forteresse, mais non sans avoir uni ses deux fils avec des femmes du clan Byrnik. Ainsi furent liés les deux clans par les liens du sang. Quelques années plus tard, Thar et ses guerriers furent pris en embuscade par des Skavens lors d’une ronde dans une mine jusqu’alors non attaquée. Il tomba au combat contre cinq rats-ogres, mais seulement après en avoir emporté 4 avec lui. Le fils de celui-ci, Godri, lui succéda.
« Après quelques mois où les Nains perdirent de plus en plus de terrain, les Skavens décidèrent d’accélérer les choses et empoisonnèrent les puits. De nombreux Nains succombèrent, et le vieux Roi Lunn ordonna aux survivants de sceller les tombeaux et prépara l’abandon de la forteresse. Une partie des guerriers restants préférèrent rester pour permettre une retraite honorable aux autres, et trouver une mort héroïque. Dagrim, dont la femme et le nouveau-né avaient péri sous les effets de l’eau empoissonnée, était parmi ceux-là. On dit qu’il fut parmi les derniers à tomber lors de la toute fin des derniers Nains du Karak.
« Mais la vie continua chez Godri, son clan et Hamnil. Après des années d’errance dans les montagnes, Godri trouva enfin l’endroit parfait pour construire sa forteresse : le Col au Crâne. Après des années de construction, la forteresse, nommée Karak Grom, la forteresse du Défi Éternel, fut assiégée par des gobelins et partiellement détruite avant même d’avoir été complètement terminée. En effet, il ne restait que la grande porte principale du Kazad pour compléter l’ouvrage, et celle-ci devait arriver, et arriva, quelques semaines plus tard de Karak Azul. Heureusement, d’ailleurs, car avec la porte venait un petit contingent d’une centaine de Nains, dont des ingénieurs et architectes en plus des guerriers servant d’escorte au chargement. Grâce à leur aide, la forteresse fut reconstruite et la survie des clans assurée. Ce fut d’ailleurs lorsque la dernière pierre de la cité fut posée que naquit le fils ainé d’Hamnil : Bagrik. Bien après, la plupart des Nains de Karak Azul choisirent de rester à Karak Grom et y fondèrent leur foyer. Hamnil s’y éteignit paisiblement avec sa femme à l’âge vénérable 346 ans, laissant derrière lui un fils et une fille dans la force de l’âge.
« L’histoire de ma famille fait à partir de ce moment partie intégrante de la forteresse, et il n’y a plus grand-chose d’important à raconter, mis à part que je suis, depuis la mort de mon vénérable père il y a deux ans de cela, le Thane de ce qui reste du clan royal, et des autres, du Karak nordique.
« Depuis toujours, l’arc offert par Ithalred, ainsi que ces autres présents, ont été jalousement gardés par ma famille en souvenir de ces jours amers et d’une des plus importantes rancunes de Karak Ungor.
« Ainsi recevez-vous cet arc, symbole nous montrant que la boucle est bouclée, et qu’il est temps de commencer un nouveau cycle, plus vertueux je l’espère, pour nos deux races.

Il y eut un grand silence sur toute la salle, tous méditant les paroles de Gromdal. Même les Nains étaient étonnés de cette découverte des origines royales et de la riche histoire du clan du Thane. Après un moment, Finubar se pencha et déclara d’un air pensif :
— Eh bien, quel récit ! On peut dire que je me sens pour le moins très honoré de se présent.
— Soyez en remercié, répondit Gromdal, je me réjouis de cette rencontre.
Il se retourna vers l’assemblée et ouvrit grand les bras :
— Puissent nos deux races progresser et s’épanouir afin que plus tard nous assurions l’avenir du monde !
Il allait se retourner lorsqu’un noble poussa un grand cri, sorti de la foule en pointant le Nain, et s’écria :
— À l’assassin ! Le Nain est armé : il a un poignard caché dans un repli de sa veste! Gardes !
Aussitôt, les Lions Blancs s’élancèrent, formèrent un cercle protecteur autour du roi et saisirent l’ambassadeur abasourdi par les bras, tandis qu’un autre sortait triomphalement de la veste du Nain une longue dague recouverte d’un liquide à l’aspect repoussant…

____________________________________________

NOTE : petite explication du passage en khazalid :
"Tromm", qui signifie littéralement le respect du à la barbe, est couramment utilisé comme "bonjour" parmi les Nains (voir Honour Keeper de Nick Kyme), ici, je l'ai utilisé de cette manière. On l'écrira "Salutation".
"Dawal" -> racine daw (nain) + suffixe al (utilisé pour parler d'un groupe). À traduire par "nains".
"Arm af". Là j'ai extrapolé sur cette phrase du livre des rancunes (Nick Kyme et Gave Thorpe) : "notre langage (le Reikspeil, soit l'allemand) présente de nombreuses similarités avec le khazalid. ".Enfin comme j'ai la version en anglais ce n'est pas la traduction exacte du bouquin en français. Autrement dit là on a affaire à un impératif : donc "Arm af signifie "soyez".
"dalgiti" : dal signifie à la fois "bon" et "vieux". En fait j'ai fait une erreur j'aurais du écrire ged et non git, autrement dit "venu". Avec le suffixe i pour le montrer comme nom. Dalgiti, enfin ...Dalgedi signifie donc "les bienvenus".
"Sargand" c'est sar (pouvoir) + gand (trouver), avec le sujet (af, vous) après le verbe = "puissiez vous trouver".
"Akazaki" c'est a (avec) + kazak (guerre) + i (ici la marque d'un nom et d'un pluriel général), qui signifie littéralement "ceux qui guerroient avec", autrement dit "alliés"
"bin ut", facile ! "en nous"
"un ut bin af", aussi facile ! "et nous en vous"

Ce qui nous donne : — Salutations, Nains ! Soyez les bienvenus. Puissiez vous trouver des alliés en vous et nous en vous.


"Tromm" ne change pas, c'est toujours "salutations".
"Rik a Elgi", c'est effectivement "Roi des Elfes" (à savoir Finubar le Roi Phénix).
"Ut na angronit", la première partie est évidente et est "nous ne", mais angronit, c'est aussi facile : c'est le futur de gronit (faire). On a donc : "Nous ne ferons pas"
"Grobkazi", ça c'est évident : les mauvaises actions, ici on dira plutôt "les erreurs".
"dali". Là aussi, une erreur : j'aurais dû écrire dalaki . dal, c'est "vieux" (et "bon" aussi, mais c'est pas ce qui nous intéresse) accompagné du suffixe ak signifiant un concept abstrait, et du suffixe i comme, cette fois, démonstratif singulier. On a donc le "le vieux" au sens abstrait : le "passé" !

Et donc ça nous donne : — Salutations, Roi des Elfes ! Nous ne ferons pas les erreurs du passé (en réponse à "puissiez vous trouver des alliés en nous [...]" pour rappeler la Guerre de la Barbe).

_____________________________________________

Comme d'hab' tous les commentaires sont les bienvenus !

Grom'


Dernière édition par Gromdal le Mar 27 Nov 2012 - 18:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyLun 26 Nov 2012 - 23:27

Superbe travail, très beau récit biographique, sans longueur !

C'est toujours un plaisir de te lire.
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMar 27 Nov 2012 - 16:33

Merci beaucoup !

Je vais réécrire un peu à cause d'un petit... irrespect du fluff :
Arthamir (sur le forum Ulthuan vs Naggaroth) a écrit:
En fait, dans une audience officielle HE, on ne va pas droit au but. Chez les nains, oui, mais chez les elfes, non. Déjà, dans tout les empires puissants et raffinés de l'Histoire, le souverain ne parle pas le premier. C'est son chambellan, son chancelier, son maître des offices qui parle en son nom lors des premiers échanges. Finubar, tout ouvert qu'il soit aux autres races, n'en demeure pas moins astreint aux complexes étiquettes du palais. Alors, pour des HE, imaginer que leur souverain tout puissant, Elu des dieux, parle lui même avec un sale nabot... Pas avant plusieurs minutes d'échanges protocolaires ^^
Voili voilou.

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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMar 27 Nov 2012 - 18:02

Fautes fluffiques corrigées :

Citation :
En entrant, Gromdal remarqua de suite que l’assemblée des seigneurs s’était à présent dispersée pour laisser un assez grand espace autour du trône sur lequel Finubar, le Roi Phénix était assis. Celui-ci, grand, blond et à la stature altière, dominait l’assemblée de ses yeux couleur de tempête. Vêtu d’une ample robe représentant un phénix jaillissant des flammes et finement détaillée, il observait les Nains d’un regard calme. À sa droite, en bas du trône, se tenait un énigmatique personnage : un vieil Elfe à l’allure pincée. Au bout d’un moment de silence, le roi se redressa et, ouvrant ses bras en grand, adressa la parole aux Nains, tout sourire, en elfique. Aussitôt le vieillard traduisit les propos de Finubar presque au moment même où celui-ci les prononçait:

Citation :
Eh bien, quel accueil !pensa Gromdal. Ça s’annonce plutôt bien ! Il s’inclina bien bas avant de répondre :
— Tromm, Rik a Elgi ! Ut na angronit grobkazi a dalaki.
Ce qui veut dire :
— Salutations, roi des Elfes ! Nous ne referons pas les erreurs du passé.
De même, les paroles de Gromdal furent instantanément traduites, ce qui donnait au Nain l’impression d’une conversation directe avec le roi. Ce dernier opina solennellement du chef, avant de répondre par le biais de son interprète.
— Ça nous le confirmerons, ou non, plus tard. Mais venons-en au fait : qu’est-ce que votre Haut-Roi a à nous proposer ?

Citation :
Aramir, comprenant le malentendu, s’interposa entre le Nains et la garde du roi, s’écriant en Reikspiel :
— Attendez ! Le Nain ne pensait pas à mal ! En aucun cas il pensait à la porte de son geste, et il serait aberrant de considérer celui-ci pour une tentative d’assassinat !
Il n’y eu aucune réaction de la part des Lions Blancs.
— Laissez le finir, au moins ! Vous n’avez qu’à faire en sorte qu’il point son arme ailleurs et de placer un garde à côté de lui pour la maintenir, et il n’y aura aucun danger !
De même, les gardes restèrent stoïques, jusqu’à ce que Finubar se lève en disant d’une voie claire et intimidante, cette fois s’adressant directement aux Nains et en Reikspiel, à la grande surprise de son interprète :
— Assez ! Reprenez vos places et faites comme notre ambassadeur l’a si bien dit. Est-ce clair ? Il serait bien mal à propos d’insulter nos invités, n’est-ce pas ?

Et voilà !

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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMar 27 Nov 2012 - 20:44

ouaaaaaaaaa c'est génial cheers

vraiment je n'en reviens pas comme 'est bien [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2774444739 non magnifique plutôt drunken

ton histoire est superbe et tu avait raison....c'est une longue histoire grenn l'arc et vachement symbolique et vraiment bien trouvé [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 136879983

l'arquebuse fut pour moi un grand moment de stresse puis un soulagement et en voyant l'admiration du roi phœnix j'étais enthousiasme grenn

je suis vraiment impressionné par ta maitrise du langage elfique . tu a du mettre du temps a composée les phrases [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 313207 study scratch

enfin le fait que tu te soit fais piégé fais vraiment chute inattendu et vraiment je stresse pour la suite


BRAVO , MERCI ET SURTOUT....LA SUITE !!!!!! cheers [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2371081705 [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2774444739 ............... Nain bourré

[Grom'] J'ai un petit peu "désmilisé" ton post. Wink
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMer 28 Nov 2012 - 9:07

Tout d'abord merci... et de rien aussi. Wink

polo a écrit:
je suis vraiment impressionné par ta maitrise du langage elfique . tu a du mettre du temps a composée les phrases [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 313207 study scratch study [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 313207
Euh... [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2931804110
Je me demande où tu es aller trouver tout ça... C'est du Khazalid ! (n'étais tu pas un peu : Nain bourré )

Citation :
l'arc et vachement symbolique et vraiment bien trouvé
La première partie (avec l'arc, Bagrik et Ithalred) viens du livre Honour Keeper, de Nick Kyme. Rolling Eyes
Mais sinon à partir de la chute de la forteresse c'est de moi ! Wink

Grom'

PS : [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2104696039 évite l'abus de smiley, ça vaut mieux ! Wink
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMer 28 Nov 2012 - 18:55

J'ai lu avec beaucoup de plaisir et attend la suite Razz
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMer 28 Nov 2012 - 19:58

Héhé... Et oui voilà le fouteur de merde ! grenn

Rien à dire sur tes corrections, Grom'. C'est parfait comme ca ! Wink
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMer 28 Nov 2012 - 20:41

désoler pour les smiley grenn


autrement vu que le kazalide est la langue secret des nain et que c'est un elfes qui s'exprime au début j'ai pensais un cours instant que c'était de l'elgi mais tu a raison la prochaine fois je resterais moins longtemps à la taverne Razz


(moi j'aime bien les smiley , ça donne du sentiment et des expressions vachement vive ou texte , mais bon je vais écouter la barbe de légende grenn )
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyMer 28 Nov 2012 - 21:13

polo a écrit:
autrement vu que le kazalide est la langue secret des nain et que c'est un elfes qui s'exprime au début j'ai pensais un cours instant que c'était de l'elgi
Fut un temps où elgi et dawi étaient alliés; et les elfes en ont gardé des archives (exemple : il ont une copie du grand livre de valaya à la tour blanche), d'où l'interprête qui sait parler dawi ! (t'façon sinon il serait pas interprète... grenn )

Polo a écrit:
(moi j'aime bien les smiley , ça donne du sentiment et des expressions vachement vive ou texte , mais bon je vais écouter la barbe de légende grenn )
Ouais.. Mais si t'en mets trop ça fait bouillie infâme... Ou double quintuple-face si tu connais Batman. Razz
Ou alors tu t'es endormi sur ta souris qui fait donc clic gauche un peu partout dans la banque de smileys ! Laughing (pasque t'as trop bu Razz )

Voilà, donc des simleys, mais PAS TROP... Wink

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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 29 Nov 2012 - 20:30

Citation :
Ou alors tu t'es endormi sur ta souris qui fait donc clic gauche un peu partout dans la banque de smileys ! Laughing (pasque t'as trop bu Razz )

[Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2737303462

excellent, bien trouvé [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 136879983

dacc pour le kazalide (le pire c'est que je m'en doutais Embarassed ) mais il va falloir que tu raconte cette histoire de cette copie du grand livre de valaya à la tour blanche , parce que j'ai pas de source la dessus moi study
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 29 Nov 2012 - 20:32

Gotrek & Félix Tueur de Géants. Par William King. Wink

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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptyJeu 29 Nov 2012 - 20:38

aaaaaa bon donc je fais bien de vouloir les lires grenn
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MessageSujet: Re: [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur   [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 EmptySam 19 Jan 2013 - 14:18

Et voilà, j'ai profité d'un peu de temps libre pour continuer un peu tout ça...

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Le visage d’Aramir se transforma en un masque d’horreur et de profonde incrédulité alors que le garde exhibait fièrement la dague. Tous les regards, depuis Finubar à l’expression de marbre aux nobles choqués, dont certains hochaient la tête d’un air grave, en passant par les Nains ébranlés, étaient tournés vers l’arme. Celle-ci, courte et avec un long manche était garnie d’une énorme émeraude au niveau de la garde, sertie d’un serpent en or dont la tête et la queue formaient la garde. La lame en elle-même était simple et droite, faite de deux tranchant d’acier. En fait, c’était surtout le liquide qui suintait sur la lame qui attirait l’attention. Presque transparent, aux reflets d’un vert maladif, il coulait doucement sur la lame, aucune goutte ne tombant par terre. Un long moment passa, personne n’osant faire le moindre geste. Puis Finubar se leva, majestueux, et lança en elfique, ce que l’interprète s’empressa de traduire :
— Que le Nain explique ceci !
Les lions blancs qui tenaient Gromdal s’empressèrent de le lâcher, et se rangèrent à ses côtés pour signifier qu’ils étaient toujours là. Le Nain inspira profondément et promena son regard dans la salle en essayant de se ressaisir, et ce qu’il vit ne le rassura pas. Il était fixé par une centaine de nobles aux regards accusateurs, et dont certains donnaient l’impression d’essayer de l’étrangler par télépathie… Rien de bon non plus du côté des Nains : tous étaient figés et le regardaient avec une expression oscillant entre incrédulité et étonnement. Gromdal espérait juste qu’ils ne tenteraient pas quelque action pouvant les discréditer encore plus. Surtout que vu le nombre de lions blancs autour d’eux et du trône, ça ne servirait pas à grand-chose, pensa-t-il. Il s’éclaircit la gorge et commença :
— Eh bien, pour tout dire, je suis au moins aussi surpris que vous. Tout ce que je peux dire c’est que nous sommes victime d’un affreux malentendu et…
L’Elfe qui avait remarqué l’arme et qui était, vu son expression, de ceux voulant tuer le Nain sur place, s’exprima violemment en Reikspiel, coupant net Gromdal :
— Mensonge ! Vous Nains n’êtes qu’une bande d’assassins sans honneur et sanguinaires ! Notre Roi vous fera exécuter, soyez en sûr, et vous ferez un exemple pour le reste de votre pitoyable race !
Ces propos enclenchèrent un bague de hochement silencieux de têtes parmi les nobles, même si la plupart avait l’aire de désapprouvé le fait que le noble s’insère de cette façon dans la discussion. De même, les Nains eurent également un regain d’énergie et auraient bien réduit l’insolent en pulpe si les gardes ne s’étaient manifestés. La compagnie dû se contenter de trépigner de rage sur place.
Gromdal non plus ne resta pas stoïque faces aux paroles venimeuses de l’Elfe, les propos lui insufflant le peu de volonté qu’il lui restait pour bien réfléchir et prouver son innocence au roi des Elfes. Il se tourna vers le noble, ses yeux se plissant pour se réduire à deux petites fentes.
— Des assassins… sans honneur… Nous allons voir ça.
Il se retourna vers le garde qui tenait toujours la dague.
— Bon, passez-moi ce poignard.
Tous regardèrent le Nain avec étonnement, même le garde qui ne put garder son expression de marbre face à une telle demande.
Comme le lion blanc n’esquissait aucun geste pour le lui donner, Gromdal haussa le ton :
— Bon sang ! Est-ce que vous pensez vraiment que je suis assez fou et inconscient pour tenter quoi que ce soit contre vous et votre roi avec deux gardes autour de moi et le quadruple entourant le trône ! Alors si vous voulez vraiment que je m’explique, PASSEZ-MOI CETTE DAGUE !
Le Nain avait terminé en hurlant sur le garde, qui commençait vraiment à avoir l’air désespéré. Il lança un regard impuissant à son souverain, qui acquiesça silencieusement. Le noble, toujours le même, ne put s’empêcher de dire :
— Mais, mon seigneur, vous n’allez tout de même pas…
Mais un geste de la main de son suzerain le coupa net. Gromdal put donc finalement obtenir l’arme, qu’il examina longuement en la tournant de tous les côtés en la gardant tout près de ses yeux en faisant bien attention à ne pas toucher à la lame. Au bout d’un moment, il rabaissa ses bras et dit :
— Oui, je pense qu’on tient quelque chose… Laissez-moi m’expliquer et vous comprendrez à quel point ceci est ridicule.
Il tint la dague à bout de bras pour que tout le monde puisse la voir.
— Déjà, l’émeraude est de mauvaise qualité et porte de nombreux défauts de polissage. Ensuite l’acier est lui aussi de piètre qualité : il peut difficilement se tordre, et je pense même que je pourrais briser la lame rien qu’en essayant de la courber. Puis il y l’or : c’est juste un feuille sur du fer !
Pour accompagner ses propos, il frappa le sol du pommeau de l’arme et grata un peu le bout, détachant une fine couche d’or. Relevant l’arme, il montra bien à tous le métal gris et terne qui était caché sous la feuille dorée.
— Enfin, le point le plus important : le poison. Déjà que nous ne l’utilisons pour ainsi dire jamais… Il serait quand même peut-être bien de l’identifier, même si j’ai déjà ma petite idée…
Se faisant, il parcouru le tranchant de la lame avec son pouce, de façon à récolter une toute petite goutte du liquide qu’il posa délicatement sur sa langue. Sursautant, il cracha avec force et essuya avec précipitation son doigt sur un coin de sa tunique, qu’il déchira et jeta par terre, en s’écriant :
— Que personne n’y touche, c’est de la malepierre !
Tout le monde sursauta et tous, même les gardes, s’écartèrent du Nain. Gromdal jeta violement l’arme par terre avant de poursuivre, plus calmement :
— Bien idiot celui qui a voulu vous faire croire à une tentative de meurtre de ma part… Tout du moins ne connaissait-il pas les coutumes naines. Qui ignorerait que le moindre des artisans Nains ne s’abaisserait même pas à faire un travail d’une si pauvre qualité ? Qui ignorerait qu’un forgeron Nain puisse accepter d’incruster une si mauvaise émeraude dans son œuvre ? Quel Nain pourra commettre le crime de cacher une garde en fer sous une couche d’or pour vendre ses produits à un meilleur prix ? Qui pourrait prétendre ne pas savoir qu’un Nain préférerait mourir que d’avoir à assassiner lâchement quelqu’un dans son dos ? Qui oserait imaginer qu’un Nain pourrait utiliser un poison, pratique encore plus déshonorante, et surtout de la malepierre, fléau de moult de ses congénères ?
Il se tourna vers la foule avec un regard entendu :
— Il semblerait, votre majesté, que certaines personnes de votre cour n’aient pas comme soucis votre survie, et la nôtre…
L’Elfe qui n’avait eu cesse de les haranguer s’exclama :
— Comment osez-vous…
Offusqué, le Roi Phénix se leva et sa voix éclata dans la salle comme un coup de tonnerre :
— Assez ! Vous, Elthanar, regagnez votre place, et retenez-vous, car je commence à en avoir assez de votre comportement indigne d’un prince de votre rang ! Quant à vous, Nain, je ne vous permets pas de parler de la sorte de mes sujets !
— Mais seigneur, répondit platement Gromdal, il faut bien vous rendre à l’évidence que…
— J’ai dit ! Mais vos propos m’ont fait quelque peu réfléchir, et je ne vous ferais pas exécuter sur le champ. Vous avez donc cinq minutes pour me convaincre de ne pas le faire du tout.
Le roi se rassit, tout dans son attitude montrant que son avis était fait et que rien ne saurait lui en faire changer. Le Nain haussa les sourcils et s’inclina bien bas devant Finubar. Se relevant, il aperçut ledit Elthanar qui s’enfonçait rageusement dans la foule, restant tout de même bien en vue des Nains et du trône. Un Elfe bien nerveux, pensa-t-il, et bien envieux de me voir, ainsi que mes Nains, morts et déshonorés… En plus je suis sûr de l’avoir déjà croisé auparavant… Mais qu’importe ! J’ai d’autres choses à faire, et des plus importantes. Il s’éclaircit la gorge et reprit :
— Bref, continuons. Comme je le disais tout à l’heure, il serait impossible pour tout Nain qui se respecte de faire une chose aussi horrible, cela va de soi. Mais si vous n’êtes pas convaincus, passons à un autre argument. Pourquoi faire ceci, et surtout maintenant ? Ce serait vraiment absurde d’avoir monté toute cette expédition pour rien. En plus, autre détail d’importance, pourquoi ne vous aurais-je pas poignardé dès le début, avant d’avoir offert tous ces cadeaux, dont la valeur, bien réelle, et énorme ! Il aurait été largement plus profitable de vous tuer au tout début de l’entretien, car nous n’aurions pas eu besoin de rapporter tous ses présents onéreux, qui ont d’ailleurs demandé beaucoup de travail de la part de nos artisans. Ensuite, si je comptais vous assassiner, ce qui aurait rendu cette mission suicidaire et nous aurais tous condamné à la mort, alors pourquoi mon roi aurait-il envoyé son propre fils et unique héritier du trône ? De même, si tous devaient mourir, pourquoi chaque forteresse se serait dérangée pour envoyer des émissaires aussi éminents et ayant une grande importance pour elles ? Non, vraiment, il y a des failles dans cette tentative de nous discréditer…
Il s’arrêta un moment avant de reprendre :
— Mais dites-moi, votre majesté, faites-vous confiance à votre garde fouillant ceux qui veulent entrer dans ce hall ?
Finubar parut étonné :
— Cette question ! Bien sûr que oui, Korhil n’est pas devenu le capitaine des lions blancs de Chrace pour rien !
— Bien, il a prouvé sa valeur maintes et maintes fois, j’imagine.
— Évidemment, mais où voulez-vous en venir ?
— Tout simplement au fait qu’il m’aurait été impossible de passer avec une arme cachée de la sorte !
Le souverain haussa un sourcil, et Gromdal continua :
— D’autant plus que Korhil avait l’ordre de redoubler de vigilance, j’imagine.
Finubar hocha la tête avec un semblant de réticence. Le Nain ne put s’empêcher de sourire, avant de reprendre :
— Bon, si je n’ai pas pu passer avec une arme, il aurait fallu que quelqu’un me la donne, ou l’ai posée soit là, soit dans le jardin. Et il aurait fallu que je la prenne… Pour être franc, j’ai bien l’impression d’avoir été observé pendant tout ce temps, alors…
Il se tourna vers l’assemblée :
— Est-ce qu’il y a quelqu’un parmi vous qui oserai m’accuser d’avoir eu une quelque réaction ou mouvement m’ayant permis de me saisir cette arme ?
Silence.
— Est-ce qu’il y a quelqu’un parmi vous qui m’aurait vu cacher une telle arme dans mon habit ?
Silence.
— Alors, ne vous semblerait-il pas peu, voir improbable que j’aie saisi ce coutelas ?
Le Roi Phénix n’eut d’autre réaction que de l’engager à continuer d’un mouvement de la tête. Il avait croisé ses mains sur ses cuisses, son visage était pensif et son front plissé.
— Bon, continua l’ambassadeur nain, nous sommes donc, ou plutôt serions, dans le cas d’une tentative pour nous discrédit de mon groupe à vos yeux et de celui de la cour, c’est évident. Mais, une question qu’il faut se poser, c’est : que va-t-il se passer ensuite ?
Gromdal prit son temps pour réfléchir avant de continuer.
— Étudions le cas où cette tentative avait réussi. Vous nous auriez pris pour des assassins, et fait exécuter sans autre forme de procès. Certes, mais allons encore plus loin : vous avez assassiné le fils unique du roi du cité naine mineure. À ses yeux sans raisons valables. Une seule solution : la guerre. « Mais ce n’est qu’une petite forteresse sans importance ! » dirait-on. Mais il n’y a pas que Kurgan, il y a tous les autres, dont d’éminents membres de forteresses, elles, bien plus puissantes ! Bref, c’est là tout la Karaz Ankor que vous vous mettez à dos, majesté ! Avançons un peu plus loin, de quelques années : Elfes et Nains sont de nouveau en train de s’entre-tuer pour des raisons des plus futiles qui soient, Athel Loren est assiégée, les Karak laissés sans défense, Ulthuan désertée. Encore plus loin : la guerre est finie : les deux anciennes puissances se sont autodétruites sans merci : Athel Loren est en feu, les flottes elfiques et nains mises à bas, les morts sont innombrables et les survivants retournent chez eux… Que trouvent-ils ? Pour les Elfes Sylvains : rien qu’une forêt brûlée, condamnée à tomber sous les hommes-bêtes et autres créatures corrompues peuplant ces contrées. Pour les Nains : leurs Karak sans défenses sont tombés entre les mains des Grobi et des Skavens ayant saisi cette occasion en or de s’approprier les derniers bastions des Dawi, les derniers Nains restants du jadis fier peuple étant condamnés à errer dans les montagnes sans but, harcelés sans relâche par les Peaux Vertes enhardis par toutes ses victoires faciles. Enfin, pour les Hauts-Elfes : les vestiges de la fière armée rentre en Ulthuan pour un court répit, car le Roi-Sorcier, non content de voir les Nains et les Elfes se retourner l’un contre l’autre, n’hésite pas à cueillir le fruit bien mûr que représente désormais pour lui Ulthuan, alors gardée par une poignée de guerriers pour la plupart blessés… Les armadas des Druchii se déversant sur les plages sanctifiées de l’île elfique, tuant et pillant, ne laissant que quelques survivants ayant pu fuir, qui se retrouvent traqués sur les mers par les corsaires du peuple déchu… Effrayante vision, n’est-ce pas ? Mais continuons notre voyage et enfonçons-nous encore plus loin dans ce futur apocalyptique : Athel Loren est depuis longtemps tombée aux mains des monstres corrompus par le chaos qui maintenant occupent la jadis glorieuse forêt. Les Nains sont désormais une légende, un mythe lointain, noyés par les Grobi, Urki et Thaggoraki, les derniers représentants de cette race sont tombés, lâchement attaqués lors de leur errance dans les montagnes, ou tués en tentant de reprendre leurs Karak perdu lors d’une croisade vouée à l’échec. De même, il ne reste plus des Hauts-Elfes que des contes murmurés avec nostalgie par les humains, les survivants de l’assaut de Malékith, autoproclamé Roi d’Ulthuan, ayant été abattus un par un par les corsaires et les assassins du noir souverain. Ou tout du moins c’est ce qu’on raconte parmi les humains. Ah ! Ils sont bien seuls maintenant ! Plus d’Elfes qui les protègent des raids Druchii ! Plus de Nains pour repousser les Ogres, Orcs, Gobelins, Guerriers et Nains du Chaos ! Les derniers royaumes libres humains — Tilée, Bretonnie, Arabie, Empire, principautés frontalières… — croulent sous les cultistes et les Skavens qui les rongent de l’intérieur, tandis que de l’extérieur attaquent les puissances de la destruction. Un peu plus tard, l’Empire, dernière contrée libre, tombe aux mains des serviteurs du Chaos… Et voilà ! Le monde est devenu un océan de sang, un autel à la gloire des divinités de la destruction, où les serviteurs du Chaos se livrent un éternel combat, où les Orcs et Gobelins délivrent partout des Waaaagh incessantes contre tous les ennemis qu’ils peuvent croiser, où les Nains du Chaos conquièrent pas à pas les anciennes forteresses Naines et étendent leur empire, faisant des Peaux-Vertes qu’ils croisent leurs esclaves, où les Skavens rongent les sous-sols de la terre, s’entre-tuant dans des combats sans merci et à coups d’assassinats !
Gromdal planta ses yeux dans celui de Finubar :
— Alors, est-ce ce à quoi vous voulez condamner notre monde, ô roi des Elfes ? Pour un simple coutelas glissé dans l’habit d’un Nain ? Réfléchissez bien à vos actes futurs, ô suzerain de l’île éternelle ! Cela pourrait avoir beaucoup plus de conséquences que vous ne le croyez…
Le Nain s’arrêta un moment. Un lourd silence recouvrait le hall comme un linceul. Puis l’ambassadeur repris de plus belle :
— Bon, nous avons donc le moyen et le but. Reste à savoir : qui ? Qui pourrait bien vouloir commettre une pareille chose ? J’ai déjà ma petite idée… Mais suivons un raisonnement logique : ceux à qui tout ceci peut profiter sont, comme on l’a vu, les puissances de la destruction, soit les Skavens, les Peaux-Vertes, les serviteurs des quatre dieux sombres, les Nains du Chaos, les Hommes-bêtes, les Ogres, et enfin les Elfes Noirs. On peut déjà, je pense, écarter les Hommes-bêtes, les Ogres et les Peaux-Vertes, car je les tiens incapable d’élaborer un tel plan. Restent donc Druchii, Dawi Zharr et les suivants des Quatre. Nous pouvons écarter les Nains du Chaos car ils ne se manifestent que par des assauts frontaux et massifs, utilisant la force brute et non les traîtres assassinats. Il nous faut donc dompter uniquement sur les deux suspects les plus… suspects, qu’il nous reste, soit les cultiste et les Elfes déchus. Les deux sont tout aussi probables l’un que l’autre, vu que les deux sont présents, infiltrés dans votre société. Je me trompe ?
Le Roi Phénix opina avec réluctance. Gromdal continua :
— Mais il y a bien matière à les départager : les Nains et les Elfes qui s’entre-tuent… Ça ne vous rappelle rien ? Moi si. Surtout que ce à quoi je pense avait débuté de la même façon : par de lâches assassinats. La Kazak-a-Dammaz, ou la guerre de la Barbe, si vous préférez. Et qui en était, et est toujours, à l’origine ! Le morne roi des terres glacées, le prince déchu, le traitre à son sang : Malékith !
L’ambassadeur marqua une longue pause. Personne ne bougeait, et l’on pouvait entendre les bruits venant du port, pourtant lointain, Le Nain continua en comptant sur ces doigts :
— Nous avons maintenant, le but, le moyen et le commanditaire… Ne reste plus qu’à trouver l’exécuteur du crime…
Finubar ne put s’empêcher de hausser légèrement la commissure de ses lèvres et dire :
— Et évidemment, vous avez déjà « votre petite idée », j’imagine.
— Effectivement, concéda humblement le Nain.
Ce dernier se tourna vers la cour, scrutant chaque visage. Se faisant, il continuait à parler :
— Tout à l’heure, et c’est, il me semble, le seul moment possible où on aurait pu me glisser cette dague dans mon vêtement, j’ai été bousculé par un noble en sortant dans les jardins. Celui-ci ne s’était d’ailleurs pas arrêter pour s’excuser et m’avait juste jeté un regard haineux. Maintenant je comprends mieux pourquoi…
C’est alors qu’il croisa le regard d’Elthanar, qu’il l’observait avec une expression féroce. Ce regard… pensa Gromdal. C’est alors qu’il comprit.
Le noble dut le remarquer au jugé de son expression, car il écarquilla les yeux et tourna les talons, fendant innocemment et cependant avec rapidité la foule bigarrée des princes, nobles et Elfes distingués que formait l’assemblée. Gromdal ne perdit pas un instant et s’écria, pointant le fuyard :
— C’est lui, arrêtez-le ! C’est un traître, un espion !


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Comme toujours, tous les commentaires sont les bienvenus !

Grom'

PS : les Elfes morts, c'est pour bientôt, et ça ne va pas s'arranger... Twisted Evil


Dernière édition par Gromdal le Mar 22 Jan 2013 - 20:58, édité 1 fois
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OUAAAAAAAAAAAAAAAA Shocked COMMEEEEEEEENT ÇA DÉCHIIIIIIRE ... Shocked

Sérieusement tes un super orateur !!!

J'ai vraiment beaucoup aimé , et j'ai pas réussi à décrocher study BRAVO!!!

J'attend la suite avec une impatience indigne d'un nain , et je t’interdit d'abandonné ton récit.

PS : merci de nous émerveiller par cette magnifique histoire [Récit] Les Chroniques de l'Ambassadeur - Page 3 2202043473 .
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