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 La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]

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Tosen Crinière-grise
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Tosen Crinière-grise


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MessageSujet: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 16:47

J'ai terminé d'écrire ce texte parlant de skavens il y a quelques temps maintenant, mais je me suis dit que je devais continuer alors j'ai commencé une deuxième partie. L'intêrêt principal de cette deuxième partie étant que j'y parle de mon armée Naine, de son fluff et de l'histoire de Tosen Crinière-grise. (Elle est moitié Skavens moitié Naine ma deuxième partie.

Je poste donc ici une histoire de Skavens mais c'est pour que vous puissiez comprendre la suite... Je vous conseille d'imprimer en mettant en page sur Word au lieu de lire sur l'ordi, vous allez vous faire mal aux yeux sinon et après vous ne terminerez pas cette si belle aventure.

J'attend cependant d'avoir l'autorisation de Snorri avant de poster la suite de la première partie... Comme c'est que du Skaven pour l'instant.

Tosen.


La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil

Partie 1 :
Au commencement


Chapitre 1 :



Snoolnack regardait au loin les créatures du clan moulder enfoncer encore les lignes naines. Ces derniers étaient maintenant piégés dans une minuscule vallée d’où ils ne pouvaient s’échapper d’aucune façon.

Le chef Skavens sourit intérieurement car ses nombreuses cicatrices l’empêchaient un peu de remuer le museau. Il couinât en remuant à peine ses babines : « Bientôt la tête de la chose-naine sera à moi-moi. Bientôt toutes les choses-naines seront morte-morte. »
Les rats-ogres continuaient leur massacre en poussant de longs grognements qui parvenaient aux oreilles de Snoolnack malgré la distance qu’il le séparait de ces horreurs. A chaque seconde toujours plus de nains mourraient pour le plaisir de son maître mais le rat savait que ce n’était pas ce qui importait le plus...

Soudain, de la fumée s’éleva du dernier carré de nain. Snoolnack attrapa sa hallebarde d’un geste mécanique.
« Quoi ?! C’est quoi ! » Hurla-t-il à ses sous-fifres les plus proches. Mais aucun d’eux n’osa répondre. Il vit soudain son rêve s’envoler en même temps que son espérance de vie. En effet, surgissant au dessus de la mêlée, le chef des choses-naines venait de s’envoler dans une étrange machine à hélice pour protéger le bien précieux qu’il transportait.
Snoolnack frappa son second en criant : « Les jezzails ! Feu-feu ! La chose-naine ne doit pas fuir-fuir ! »
Mais il était déjà trop tard.

Le sort de Snoolnack n’à-qu’un-œil était scellé, lorsque le prophète gris du clan Vor apprendrait la nouvelle, il le tuerait sans doute. Mais il devait tout de même rentrer car il savait que l’assassin qui le suivait dans l'ombre punirait toute tentative de fuite de la même manière que son maître.

Snoolnack décida donc de rentrer et d'affronter son pitoyable destin. Préférant essayer de sauver sa vie en face de son maître à l'idée de mourir tuer par l'ombre d'Eshin. Après avoir rassemblé les troupes restantes, il donna le signal du départ vers le Karak abandonné.

Lorsque après plusieurs jours de marche passés a frapper ses suivant afin de se soulager un peu, il arriva enfin à l'ancienne forteresse naine. Il sentit les poils de son dos se dresser en voyant les deux grandes portes en bronze se découpant dans la falaise. L'une d'elle, éventrée, laissait une trace de la bataille qui c'était jouée ici quelques temps plus tôt. Le trou béant produit par les canons que le technomage Transistor avait acheté au clan Skyre dont il était issu avait permit aux Skavens de pénétrer dans le Karak. Leur nombre fit le reste et les Skavens si installèrent, creusant toujours plus sous l’antique hall du bastion et bien au-delà. Passant les portes, les yeux de Snoolnack s’arrêtèrent quelques instant sur les centaines de cadavres eux aussi témoins du lourd passé de ce lieu. Il reconnu des guerriers des clans en train de se décomposer mais aussi de nombreuses choses-naines dont les armures se découpaient et brillaient encore grâce aux quelques rayons de soleil filtrant au travers des portes. Il continua son chemin, traversa une grande partie du hall en essayant d’éviter autant que possible de passer trop près des choses-naines. Au bout d’un petit moment, il arriva enfin à l’endroit qu’il cherchait : L’entrée du tunnel tertiaire, le seul pouvant mener à son paranoïaque supérieur.

Il entra, et ressentit tout de suite la lourdeur de l’air par rapport au hall de la forteresse. Il continua cependant, connaissant parfaitement les embranchements, tourna à droite, à gauche et de nouveau à droite pendant plusieurs minutes. Il continua à parcourir les boyaux de ce dédale de souterrain. Les murs étaient maintenant humides et l’air ambiant, imprégné de cette atmosphère, lui chatouillait les narines.
Quand finalement, au détour d’un couloir, il arriva à la porte de son maître, il ne put retenir un mouvement de recul. La porte s’ouvrit d’elle-même et il entra, la queue entre les jambes. La salle n’était pas très grande, faiblement éclairée par une torche accrochée au mur au dessus de nombreuses étagères remplies de choses inidentifiables. Des membres à moitiés rongés flottaient paresseusement dans de grands bocaux remplis d’un liquide jaunâtre et de minuscules rats se poursuivaient sur un amas de parchemin. Le mur de gauche était quand à lui plongé dans l’ombre, et c’est cela qui effrayait le plus le rat. Snoolnack se jeta à genoux, sa lourde armure produisant un bruit de ferraille sous sa jupe claire. Sa longue cape écarlate flotta un court instant avant de se poser par terre en faisant s’envoler un nuage de poussière.
Une voix s’éleva soudain dans l’ombre : « Ainsi tu reviens sans ce que je veux… Tu sais-sais ce qui t’attend… Tu étais pourtant mon protégé depuis longtemps. »
Les moustaches de Snoolnack frémirent alors qu’il sentit un mouvement dans l’ombre. Il leva les yeux vers le maître et couina : « Je vais partir vite-vite, et arracher ce parchemin des mains de la chose-naines morte-morte. Je ne décevrais pas… Oh Maître, je ne veux que votre bonheur… »
« Silence ! » Hurla le rat de sa voix suraiguë qui fit baisser la tête au skaven devant lui. « Tu a laissé fuir-fuir la chose-naine. J’ai besoin de cette boite-boite ! Absolument ! »
« Je l’a trouverais dans peu-peu de temps... Je jure-jure. » Dit le rat en levant quelque peu la tête.
« Je sais-sais où ce cache la chose-naine. Avec les choses-hommes. Dans leurs ville-ville. Il doit demander de l’aide… Il a peur pour sa vie. Dépêches-toi de le retrouver si tu tiens à la tienne ! »
Apprenant que ces jours n’étaient peut-être pas encore en danger immédiat, Snoolnack reprit un peu d’assurance et leva enfin la tête. Il posa les yeux sur son maître qui était enfin sortit de l’ombre. En effet ce dernier s’était levé et ainsi il se trouvait maintenant dans la lumière. Il portait une longue robe grise et un capuchon rouge, à sa ceinture pendaient plusieurs flacons et parchemins. Ses poils étaient d’un gris bleu et ses yeux encore plus que ses dents brillaient d’un éclat vert malsain.

Snoolnack n’attendit pas plus que afin que le rat ne puisse changer d’avis et tourna les talons non sans montrer une fois de plus son infériorité en déclamant comme le voulais l’usage : « Frakiss Foudre-grise, chef-chef du clan Vor et unique Maître de la cité sera fier-fier de moi… »

Il se dirigea donc vers sa caverne afin de se préparer pour le départ de l'expédition. Quelques croisements plus tard, Snoolnack arriva devant la porte vermoulue et l'entrouvrit doucement, jetant des regards inquiets à l'intérieur.
Pas un mouvement.
Après cette vérification d'usage, il entra. La salle était étroite, toute en longueur, des torches étaient accrochées à la paroi sur le coté droit, projetant des ombres inquiétantes sur le mur opposé. Snoolnack se débarrassa de son arme, qui souleva un nuage de poussière en s’écrasant sur le sol. Le bruit que cela produisit se répercuta sur les parois de pierre pendant quelques secondes, effrayant par la même quelques rats qui s’enfuirent sans attendre. Il enleva également sa robe qui rejoignit bientôt l’arme sur le sol poussiéreux de la caverne. Avant de s’allonger à même le sol en position fœtale, sa lourde armure ne le gênant pas tant que ça, il décida sagement de la garder. Le skaven ainsi allongé se mit à réfléchir, se remémorant chaque instant d’une journée qu’il considérait comme maudite.

C'est le bruissement de l'étoffe lorsque un rat apeuré se cacha dans sa robe qui le sortit de sa torpeur. Snoolnack décida alors qu’il devait se mettre en route s’il ne voulait pas que Frakiss ne perde patience et que ses assassins puissent entrer en action avec son consentement.
Il se leva donc et prépara son départ. Se dirigeant vers son arme, il passa devant une étagère. Sur cette dernière se trouvait une petite pierre de couleur verte qui brillait d’une lueur malsaine. Elle était accrochée à un fil tissé de cheveux humains de couleurs différentes. Il se rappela des propriétés de la malepierre et décida de l’emporter pour son voyage. De ses pattes velues, il prit le pendentif et le passa autour de son cou. La luminosité de la pierre s’intensifia soudainement, se qui fit sursauter le fier skaven. Reprenant ses esprits, il la regarda de nouveau pour constater que comme d’habitude, elle commençait à se fondre à l’armure. Un soubresaut parcourut son corps, la malepierre délivrant ses pouvoirs, ses poils se hérissèrent. Puis, la chaleur, une chaleur reposante l’enveloppa tel un linceul protecteur. Il passa de nouveau sa robe et sa cape pour cacher à ses ennemis la magie dont il bénéficiait et grâce à laquelle il était encore en vie aujourd’hui. Une fois fini les préparatifs, et après avoir accroché à sa ceinture une sacoche remplie de jeunes rats, quelques fioles, sa carte, son coutelas il sortit en claquant la porte.


Dernière édition par le Sam 10 Déc 2005 - 18:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 17:06

J'aime bien , je veux la suite avec la partie naine bien sur. Ce n'est pas génant que ton recit commence avec le point de vue ennemie cela ne le rend que plus interessant.
Toutefois j'ai une critique vers la fin il ya une phrase qui dit "fit sursauter le fier skaven" je trouve ca bizzar un skaven c'est pas fier raison de plus lorsqu'il vient de sursauter...
C'est vraiment la seul critique que je peux faire , je sais pas pourquoi je trouve ce skaven attachant...

Snorri , mes Brises fer ? bah il me reste plus que le chef !
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 18:41

Citation :
fit sursauter le fier skaven
C'est ironique, il sursaute alors qu'il fait le mec super fier...

Tosen, alors voila la suite !


Chapitre 2 :

Après avoir choisi une quinzaine de soldats parmi les plus redoutables de sa garde personnelle, Snoolnack repassa la porte de l’antique forteresse mais en se dirigeant cette fois-ci vers l’extérieur.

Plusieurs jours passèrent, Snoolnack et ses gardes marchaient toujours, tantôt sous la terre dans les tunnels creusés par leurs congénères tantôt au dessus de la surface, à la recherche de quelques provisions que les pillages de fermes esseulées pouvaient apporter.
La ville qu’ils cherchaient apparue un matin pluvieux, alors qu’ils sortaient de leurs tunnels à l’orée d’un petit bosquet, à l’abri de tous les regards. Snoolnack observa la ville de loin : De hautes murailles de pierres taillées protégeaient les paysans de toute attaque frontale. Heureusement, les réseaux de tunnels Skavens étaient bien assez étendus sous le vieux monde pour que le groupe Skavens puisse atteindre le château sans fouler le sol. Le chef des hommes-rats ordonna de continuer à avancer par les tunnels, ils se trouveraient bientôt la où la chose-naine les attendait sûrement : le château du duc.
Ils retournèrent donc dans le cœur de la terre et y marchèrent encore plusieurs heures.
« Nous sommes sous-sous la ville des choses-hommes… » Persifla soudain le Skaven de tête.
« Par où allons-nous ? » Demanda Snoolnack devant un embranchement à son bras droit qui, lui, savait lire les cartes.
« A droite-droite ! » Couina-t-il et la troupe se remit en branle en essayant de se faire aussi discret que possible.

Lorsque le rat portant la carte s’arrêta enfin devant une échelle branlante et cramoisie, Snoolnack lui demanda pour la quatrième fois en jetant des coup d’œil aux alentours : « Tu es sûr-sûr que c’est là ? »
« Oui chef-chef. » Répondit le Skavens une fois de plus. « La tanière du chef des choses-hommes et la chose-naine se trouve là-là ! Continua-t-il, cette échelle mène à la prison. »
« Passes devant ! » Cria Snoolnack à l’un de ses suivants.
Ce dernier s’exécuta donc suivi par cinq autres vermines, puis Snoolnack gravit l’échelle à son tour.
Il jeta un dernier regard dans l’ombre derrière lui, se sentant observé plus encore qu’à l’accoutumée.

Il franchit cependant l’ouverture menant au cachot humain. Le spectacle qu’il y découvrit ne l’étonnait guère, les trois prisonniers de la minuscule cellule ayant déjà la gorge coupée. Le groupe devait maintenant trouver un moyen de sortir de la prison et de trouver la chose-naine qui détenait toujours la boîte tant recherchée.
Le rat s’assit par terre quelques instant en faisant signe à ses suivants de ne pas faire le moindre bruit. Il entra alors dans une phase de réflexion intense…

Une dizaine de minutes plus tard, il se releva doucement et s’approcha de la porte. Puis, sortit de sa poche une petite sacoche. Il l’ouvrit et dévoila aux yeux de tous son contenu : Des crochets à serrures.
« Ils sont un peu rouillés mais ils marchent-marchent… » Couina-t-il en s’approchant de la serrure.
Après une éternité, la porte s’ouvrit comme par enchantement. Snoolnack se retourna vers ses gardes d’un air majestueux pour les trouver en train de se reposer, de nettoyer leurs armes ou tout autre chose n’ayant absolument aucun intérêt.
Le rat frappa le crâne de la première vermine sur sa droite, elle avait enlevé son casque et le gantelet de fer de Snoolnack la sonna.
« On continue » Chuchota le Skavens « Le prochain qui ne fait-fait pas ce que je dis je le tue-tue. » Termina-t-il d’une voix aussi menaçante que possible.

Le groupe se remit donc en marche pour sortir de la prison. Ils montèrent un petit escalier en colimaçon sans rencontrer la moindre opposition. Snoolnack serrant contre lui sa hallebarde, il ordonnait sans cesse à ses guerriers de continuer à avancer mais ces derniers, effrayés par leur nombre qu’ils auraient espéré bien plus grand, montraient quelques réticences. Ils continuèrent tout de même à monter, s’arrêtant enfin lorsqu’ils tombèrent sur une porte en bois dont le sommet était arrondi.
« Ouvre et avance… » Intima le chef Skaven. « Et vite-vite si tu ne veux pas perdre la tête ! »

Le rat obéit donc et entrouvrit la porte. Snoolnack ne voyant pas ce qu’il percevait lui ordonna d’avancer une fois de plus, puis, n’en pouvant plus d’attendre, il doubla le quatrième Skavens, quittant la protection de la cinquième place pour donner un petit coup dans le dos du couard, le forçant à avancer et lui rappelant par la même à qui il obéissait. La vermine ouvrit la porte d’un coup violent et entra, son arme levée bien haute prête à s’abattre pour semer la mort.
Il hurla « Chef-chef, les choses-hommes sont toutes mortes-mortes !

Flairant le piège, Snoolnack laissa passer neuf autres vermines avant d’entrer dans la salle. Ce qu’il y vit le réjouit et l’effraya en même temps. Les sombres murs de pierre étaient éclaboussés du sang des choses-hommes. Une dizaine de cadavres jonchaient le sol. Aucun d’eux ne portaient d’armure sauf un qui possédait également une épée lourde aux tranchants affûtés. De chaque coté de la salle se trouvaient des portes semblables à celle qu’il venait de franchir, les deux étaient ouvertes et des gouttes de sang formaient une sorte de chemin. Quelqu’un avait dû traverser la salle, semant la mort et la destruction.
Après un examen court mais minutieux, Snoolnack cru comprendre que les tueurs s’étaient dirigés vers la porte de gauche.
Il fit donc signe à son groupe de se diriger sans bruit vers la droite mais se ravisa au dernier moment. « Il est possible que les tueurs cherchent la même boîte-boîte que nous-nous » Pensa-t-il intelligemment. « Si je ne les attrape pas, je serais mort-mort… » Conclu le rat.
Et il indiqua aux cinq rats de tête de faire demi-tour vers la porte de droite, cette dernière menant également à un escalier étroit.

Les marches menaient toujours plus haut dans la structure du château et débouchaient après quelques minutes sur une trappe. Cette dernière devant donner au sommet d’une tour présuma le Skaven. Le groupe, écoutant une fois de plus les ordres de leurs supérieurs, ouvrit la trappe et se jeta à l’extérieur.

L’air de la nuit était froid, le groupe ayant débouché au sommet d’une tour crénelée, Snoolnack fut frappé de stupeur devant le spectacle s’offrant à lui. En effet, il aperçut tout de suite l’épave d’un engin volant, le même qu’il avait aperçu lors de la bataille. La chose-naine devait donc se trouver tout près. Mais ce n’est pas ce qui retenu l’attention du rat. Son regard se porta droit devant lui et il distingua une ombre bouger.
Il brandit son arme et hurla « Qui-qui est-là ? »

Une ombre se détacha et se rendit presque visible dans la faible lueur de la lune. Un guerrier Skaven frêle enveloppé d’une cape plus sombre que l’ébène apparut. Il portait deux dagues effilées dont le métal dégoulinait d’un liquide verdâtre mêlant du sang et du poison.
L’adepte du clan Eshin s’avança imperceptiblement « Frakiss Foudre-grise m’envoie pour te surveiller… Mais j’ai d’autres projets pour toi… » Dit-il d’une voix sombre et confiante.
Snoolnack leva son arme, devinant les pensés de l’assassin et dit à ses troupes « Resserrez les rangs-rangs ! Eshin jamais seul-seul ! Toujours pleins !

L’une des vermines reçu un shuriken dans la gorge et s’effondra avant même que ses mains n’atteignent son cou pour comprendre ce qu’il ce passait. Les guerriers entraînés optèrent vite pour leur tactique préférée et se mirent en carré, Snoolnack ne quittant pas des yeux l’assassin pendant plus de deux secondes et tentant en vain de voir les autres ombres.
En quelques instants, le chaos régna, un adepte Eshin sauta par-dessus les guerriers pour atterrir au centre de leur formation mais le chef Skaven était plus rapide qu’un simple guerrier des clans, il leva sa hallebarde pour bloquer l’attaque du coureur d’égout, la baissa tout aussi vite et frappa le rat à la taille. La lame s’enfonça directement dans la chair et l’adepte tombant dans une marre de son propre sang.

Snoolnack profita d’un instant de répit pour observer ce qui se passait autour de lui, les coureurs d’égout étaient bien moins nombreux et furent rapidement abattus par les vermines de chocs. Mais trois autres des guerriers n’avaient pas survécu à l’escarmouche. Seul l’assassin restait, comprenant qu’il ne pourrait pas venir à bout de tout ses adversaire, il lança un shuriken vers sa cible principale. L’étoile toucha le rat en plein cœur, déchirant la toge du rat. Mais elle rebondit et s’écrasa par terre. Le faciès de Snoolnack se transforma en un rictus ressemblant étrangement à un sourire alors que l’assassin se demandait ce qui avait bloqué le premier shuriken. Le guerrier de nuit lança alors un second projectile mais visa le bras de son adversaire au lieu de son cœur, le poison mettrait plus de temps à le tuer mais il n’y échapperait pas de toute façons pensa-t-il satisfait. Dans un réflexe de survie, sachant pertinemment que les étoiles étaient empoisonnées et ne tenant pas à mourir, Snoolnack lacha sa hallebarde et retira son bras le plus vite qu’il pus. Il hurla cependant lorsque il sentit la douleur le pénétrer par la main. Il saisit son coutelas par la main droite et regarda son homologue de gauche pour constater que le shuriken avait enlevé un morceau de son majeur, il n’hésita pas un instant et le coupa complètement pour stopper la propagation du poison. La douleur le poussant à hurler sa rage puis il sombra dans l’inconscient.

Lorsqu’il se réveilla, Snoolnack porta instinctivement sa main blessée vers son visage et malgré l’obscurité ambiante constata qu’elle était piteusement bandée. Sa seconde préoccupation était de deviner l’endroit où il se trouvait, il regarda alors autour de lui ; Quelques torches éclairaient faiblement les alentours, il put discerner des murs de pierre et de terre et l’humidité et l’odeur de l’air ne le trompèrent pas plus longtemps ; il se trouvait dans un tunnel creusé par les Skavens. Il ne savait cependant ni précisément où ni avec qui il était. Se rappelant alors que prudence était mère de sûreté, il décida de rester allongé au sol sans faire le moindre bruit.

Après un laps de temps indistinct, il entendit un bruit de ferraille, une sorte de plainte, lui annonçant la venue de guerriers aux armures rouillées.
Il écouta attentivement : « Il est réveillé ? » Couina une première voix.
« Non… Et si nous-nous le tuions ? Il nous-nous a causé assez de problèmes ! » Lui répondit-on.
Le rat, usant de son ouïe développé, reconnu sans peine son la voix de son second, un soldat d’élite de sa garde personnelle et, décidant que la plaisanterie avait assez duré, fit semblant de reprendre conscience.
L’un des gardes dût l’entendre et lui couina d’un air apeuré « Ah… Vous-vous revenez à vous ?... Vous avez entendu notre-notre discussion ?... Nous-nous vous avons réveillé ?... Pardon Chef-chef pardon ! »
Le chef se releva d’un bond mais, sa tête tournant toujours, retomba sur le sol terreux, ses plaques d’armures s’entrechoquant dans un bruit de tonnerre. Il se releva plus doucement puis, s’appuyant sur sa hallebarde, dit enfin d’une voix suintante : « Que devrais-je avoir entendu ? »
« Rien-rien ! » Répondit prestement le plus proche des deux rats en faisant quelques pas en arrière pour se cacher derrière le second de Snoolnack.

Ayant complètement repris ses esprits, il se décida à réfléchir, les deux vermines de chocs devraient être tuées, c’était une évidence mais le danger était peut-être encore présent et, lorsqu’il s’était évanoui, les gardes n’était déjà plus que onze et cet état de fait était déjà assez préoccupant pour ne pas en tuer lui-même deux de plus ; il lui fallait la boîte et toute aide serait la bienvenue.
Il se décida donc rapidement et, s’asseyant, demanda à son second de lui expliquer ce qui était arrivé dans le château après son âpre combat.
« Les adeptes Eshin se sont enfuis. Ils ont compris que nous-nous étions plus fort-fort. J’ai donc envoyé deux vermines vous porter à l’abris. » Il s’arrêta un instant, repensant à sa tentative d’arracher de l’armure de son chef le talisman brillant qui le protégeait de toutes les attaques qu’il avait porté à son égard pendant son coma puis continua : « Les autres vermines et moi-moi avons fouillé le château et tué-tué les choses-hommes. Mais j’ai demandé où-où était la chose-naine avec la boîte-boîte… » Dit-il d’un ton satisfait.
Le regard de Snoolnack, qui était resté perdu dans le vague pendant le récit repris de l’intensité à ce moment là et, se tournant vers le rat, dit rapidement : « Où ? Où est la boîte-boîte ? »
« Une chose-homme m’a dit : Le nain –je suppose qu’il voulait parler de la choses-naine- est partit vers-vers la ville la plus-plus proche, elle se trouve au Nord-nord. Il y a des soldats beaucoup et elle est grande-grande, beaucoup plus-plus que ce village… »
« Et après-après ? » Cria le chef, la bave au coin de la bouche.
« Après ? » Reprit le rat d’un air détaché. « Il est mort-mort… Mais nous-nous savons où se trouve la ville-ville, nous avons le temps-temps de rattraper le convoi des choses-hommes et de la chose-naine avant qu'ils n'y arrivent… »
« Oui-oui… La boîte-boîte sera bientôt à moi… Alors préparons-nous, nous partons bientôt… Maintenant laisse-moi, j’ai à faire. » Termina Snoolnack puis il attendit que son suivant s’en aille et se laissa tomber dans un sommeil réparateur en serrant son moignon tout contre lui.
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 18:42

Chapitre 3 :

Lorsque Snoolnack se réveilla, il se décida rapidement sur ce qu’il devait faire pour avoir le temps de rattraper la chose-naine avant qu’elle n’arrive dans la ville des choses-hommes : Il devrait se constituer une petite armée, pour pouvoir organiser un guet-apens et s’emparer de la boîte que recherche si activement Frakiss. Pour cela, le rat commença par sortir une paire de vieilles cartes jaunies par le temps, l’une d’elle représentait avec quelques incertitudes les différents tunnels creusés par les hommes-rats, elle ne pouvait être exacte puisque le réseau était en perpétuel changement mais Snoolnack s’en satisferait pour l’instant. La seconde carte représentait ce que les Skavens appellent le dessus du monde, il tenta grâce à elle de déterminer le chemin le plus rapide que pouvaient emprunter les choses qu’il poursuivait pour trouver la cité. Après un examen minutieux, il calcula que la cité la plus proche, la seule qu’il pouvait atteindre rapidement, se trouvait derrière une petite chaîne de montagne qui ralentirait extrêmement l’avance du convoi. Cela laissait quelques jours au rat et à ses sbires pour trouver une petite armée, traverser la montagne en passant par les souterrains et tendre l’embuscade au pied du massif.
Snoolnack prit ensuite la première carte et chercha un endroit où il pourrait trouver quelques guerriers. Il aurait aimé posséder une grande armée pour être certain de sa réussite mais la chance ne se trouvait pas de son coté et la seule forteresse Skavens apparaissait sur la carte comme appartenant au clan Moulder, célèbre pour ses terrifiantes créatures. Il suffirait d’une grosse journée de marche au groupe pour atteindre son premier objectif puis une seconde pour repartir jusqu'au lieu du piège.

Le groupe se mit donc rapidement en route, les vermines de chocs ayant pu se reposer et manger un peu, elles ne grommelaient que très peu et Snoolnack n’eut aucun mal à imposer son autorité et a donner ses ordres. Malgré l’humidité de l’air, les bruits de ferraille qui résonnaient dans le profond tunnel et la faible luminosité, le rat se sentait presque bien, la mission approchait de sa fin, s’il réussissait, il serait promu seigneur sans aucun doute et il ne pouvait échouer puisque cela signifierait la mort. Il continua à avancer, se fiant au rat de tête pour suivre la bonne route et arriva après plusieurs heures dans un élargissement dans la structure du tunnel. Des torches, d’abord peu nombreuses, devinrent de plus en plus fréquentes, éclairant maintenant beaucoup mieux les alentours proche et projetant des ombres agrandies et déformées sur le mur.

Les yeux du rat mirent quelques instants à s’adapter à la nouvelle luminosité et il put apercevoir droit devant lui une gigantesque porte en bois noir, en son centre était grossièrement peint le signe du clan, un fouet enroulé autour d’une main gantée. Les Skavens s’approchèrent puis Snoolnack pris la parole, bien caché au milieu de ses gardes du corps.
« Je suis Snoolnack N’a-Qu’un-Œil, envoyé du prophète gris Frakiss Foudre-grise, chef-chef du clan Vor. Je veux faire affaire avec vous-vous. » Il attendit un moment sans bouger, serrant aussi fort qu’il le pouvait le manche de son arme, s’attendant au pire. Après d’interminables minutes, une voix répondit :
« Votre requête est accepté, mais vos-vos garde doivent rester dehors pendant la transaction… »
La décision fut difficile à prendre mais le rat n’avait aucune chance de récupérer l’objet s’il ne trouvait pas d’abord de nombreux guerriers. Il accepta alors d’une voix aussi assuré qu’il le put et les lourd battants de la porte se mirent à grincer et commencèrent à s’entrouvrir, ne laissant la place de passer qu’a une personne, et Snoolnack pénétra dans la forteresse souterraine.

A l’intérieur, le sentiment prédominant était le dégoût, l’air stagnant dégageait une affreuse odeur de putréfaction qui fit tourner la tête de Snoolnack dès les premières inhalations, ce malaise passa cependant rapidement et il put admirer le rat qui était venu l’accueillir, un énorme skaven portant une toge crasseuse d’un bleu pâle, il portait de nombreux instruments à sa ceinture et une bosse se formait sous son aisselle gauche. Il était accompagné d’une unité de garde d’élite, une vingtaine de guerriers lourdement protégés et armés de longues épées à deux mains.
Le rat s’adressa à lui dans un murmure grinçant « Je suis Skitrik, maître corrupteur du clan-clan Moulder. Je vais-vais vous acompagner pour faire… » Il s’arrêta, cherchant ses mots et continua soudain « Affaire ? Oui-oui, affaire… Suivez-moi… Et restez proche… » Termina-t-il avant de se mettre en marche sans rien demander de plus à son hôte.

Ils marchèrent quelques minutes, tournant à de nombreux embranchements et s’enfonçant toujours plus profondément dans la forteresse, les couloirs résonnaient de grognements d’abominations et de nombreux autres sons étranges.
Snoolnack avait depuis longtemps perdu tous repères lorsque le maître corrupteur s’arrêta brusquement devant une porte bien plus grande que ce que le rat avait l’habitude de voir sous son Karak. Elle s’ouvrit dans une plainte gémissante et d’un coup, les oreilles du Skaven s’emplirent de hurlements bien plus puissants que ceux qu’il avait entendu lors de sa descente. Il mit instinctivement les pattes sur ses oreilles pour couvrir le vacarme et observa Skitrik s’approcher d’un recoin sombre de la pièce. Se saisissant d’un fouet pendant à sa ceinture, il entreprit de le faire claquer sur quelques choses que le Skavens ne pouvait encore voir.

Lorsque la bête se tut enfin, Snoolnack put déboucher ses oreilles et commencer à observer les alentours. La salle était plutôt grande, un plafond bien plus haut que dans sa tanière, le mur de droite, bien éclairé était rempli d’étagères sur lesquelles régnait un chaos indescriptible. De nombreux parchemins y étaient roulés ou pliés mais il put y voir aussi des crânes de rats et d’autre dont la forme était ressemblante mais la taille était bien plus imposante. Au centre se trouvait un établi en ferraille maculé de tâches de sang séché, des instruments rouillés et tranchants y étaient nonchalamment posés. Le sol était recouvert de fientes et autres immondices et Snoolnack eu plusieurs fois l’impression de glisser dans de petites flaques d’un liquide gluant, il avança cependant vers l’établi et se mit a observer avec une certaine anxiété le mur de gauche, celui d’où les bruits s’étaient élevés lorsqu’ils étaient entrés. Ce coté de la pièce était moins bien éclairé mais le rat distingua tout de même deux rangées d’épais barreaux d’acier séparés par un sas. Deux portes étaient lourdement cadenassées et barricadées. Dans l’ombre, au fond la cage, deux yeux verts et brillants flottaient dans le noir à une hauteur bien trop élevée pour qu’ils puissent appartenir à un skaven normal. Snoolnack était en train de commencer à imaginer le rat-ogre lorsque Skitrik le rappela et commença à lui parler :
« Bien… Que veux-tu exactement ? J’ai beaucoup de choses-choses, des bêtes pleines de rage. Je te fais un bon prix… »
« J’ai besoin d’une armée vite-vite. » Répondit le rat.
« Une armée ? C’est tout ? » Ironisa le maître corrupteur. « Ce n’est pas un problème… J’ai de nombreuses créatures… Elles coûteront cher-cher cependant… »
« Le prix-prix n’est pas un problème. » Menti le Skaven. « J’ai tout ce qu’il faut… Qu’as-tu exactement à me vendre ? »
« Je possède de nombreux rat-ogres… Les plus puissant, j’ai réussi à palier à leur… Imbécillité en leur greffant un cerveau de loup-loup… Mais j’ai aussi des rats de la taille des loups… Ceux-ci ont en effet donné leurs-leurs cerveaux et ont gagné ceux de jeunes rats-rats… Je peux vous en avoir de nombreux, et les améliorer avec des machines, toutes sortes de machines… »
« Oui… C’est ce-ce qu’il me faut… Vous savez… J’aurais besoin de vos-vos services à vous aussi… »
« Je suis-suis très cher…. Peut-être trop-trop pour vous… »
« Mais si vous-vous me suivez et que vous emportez vos créatures pour-pour les mener au combat, je pourrais vous donner de nouveaux sujet d’expérimentations… Des choses-naines, des choses-hommes… Je possède tout-tout ce qu’il faut… »
Le maître corrupteur sembla très intéressé par l’idée de nouveaux corps pour ses expérimentations… Il réfléchit un instant, et, non sans avoir pris comme acompte toute la malepierre brute de Snoolnack, il accepta de le suivre avec ses abominations.

Le groupe était composé de plusieurs vingtaines de rats de la taille de chiens, d’une douzaine de rats-ogres accompagnés par une grosse trentaine de chefs de meute, de vingt-cinq guerriers des clans assignés à la protection de Skitrik et des onze vermines de chocs accompagnant Snoolnack lorsqu’il repartit en direction des terres des choses-hommes de l’autre coté des montagnes. Le maître de meute invita son nouvel employeur à monter sur l’une de ses créations, un rat dont la taille avait considérablement augmenté grâce à l’exposition prolongé à la malepierre et pour pouvoir reposer un peu ses pattes engourdies par le manque de repos, il accepta.
C’est ainsi juché qu’il continua sa progression vers l’objet de sa quête.
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 18:42

Chapitre 4 :


Grâce aux souterrains traversant la montagne, ils arrivèrent plutôt rapidement jusqu’à un endroit propice à une embuscade, le sentier de montagne par lequel, selon les espions envoyés par Snoolnack, arriveraient les choses-hommes et la chose-naine. Ce chemin était caillouteux, cela gênerait l’avance des ennemis, ils seraient ensuite coincés dans un petit défilé entre la forêt et le flanc de la montagne, « Parfait ! » se dit mentalement le chef Skaven.
Il se retourna ensuite vers Skitrik : « Bien-bien, prépares tes rats-ogres, ils se jetteront sur l’ennemi dans la première vague, par devant, ils doivent surgir du bois-bois… Ensuite, les rats géants et tes guerriers des clans-clans les prendront en tenaille par les deux flancs… Enfin je viendrai tuer cette chose-naine de mes pattes… »
Ce dernier opina : « Très bien-bien, nous nous tiendrons prêt-prêt. »

Toute la petite armée se mit alors rapidement en place et l’attente commença. Snoolnack se remémora tout le plan plusieurs fois dans sa tête, il l’expliqua autant de fois à ses vermines de chocs, se félicitant mentalement de son imparable stratégie. Etant donné qu’il devait être le dernier à donner l’assaut, il pourrait d’abord juger de la situation si jamais les monstres engendrés par l’esprit malade de Skitrik n’arrivaient finalement pas à surpasser les choses-hommes au combat. Il espéra que ce ne soit pas le cas, et cette pensée l’amena à repenser à la base de cette entreprise ; l’ordre direct de son prophète gris, il savait bien que lui désobéir ou échouer le rendrait coupable. Pour quels motifs il ne saurait l’expliquer réellement tellement le cerveau dudit prophète était ravagé par la poudre de malepierre qu’il ingurgitait sans cesse.
Pour penser à autre chose qu’à la possibilité de sa mort, il expliqua une fois de plus à ses vermines inattentives son plan si génial et prit leurs regards dans le vague, ne reflétant qu'une incompréhension pure et simple, comme une concentration infinie de la part de ses guerriers.

Après plusieurs longues minutes d’attentes, une petite tape dans le dos le fit sortir de la torpeur dans laquelle il était allègrement vautré. Il reprit instantanément de sa prestance et se releva d’un bond. Sa tête dépassant alors du rocher derrière lequel ils s’étaient cachés lui et ses gardes du corps. Quatre pattes velues le tirèrent très rapidement vers le bas alors qu’il compris pourquoi on l’avait réveillé. En effet devant ses yeux ébahis et encore embrumés marchaient des choses-hommes vêtues de blanc et de bleu, elles portaient des hallebardes, des épées courtes avec des boucliers. Certaines avaient même de courts jezzails qu’ils portaient sans aide.
Une tête casquée se retourna vers lui juste lorsque ses vermines le mirent à couvert de peur de se faire remarquer en même temps que leur chef. Snoolnack s’affaissa, transpirant de peur, essayant de contrôler ses odeurs pour ne pas faire comprendre aux vermines qu’il était terrorisé. Et pourtant il y avait de quoi, il avait failli se faire voir. Les deux vermines qui ne l’avait pas retenu quand il s’était levé seraient fouettées à leur retour. Il avait failli mourir à cause de leur incompétence !

Le fier chef reprit cependant ses esprits et murmura à ses suivants : « Tenez-vous prêt-prêt, nous allons bientôt attaquer… » Les rats à fourrure noir étaient bien entraînés et lorsqu’ils prirent leurs hallebardes sans faire un seul bruit et se préparèrent à l’assaut, Snoolnack gonfla le torse en se disant qu’il était le chef de cette superbe unité. Puis il se rappela qu’il devait les imiter et attraper sa propre arme.
Un concert de hurlements terrifiants lui firent comprendre que son piège commençait à se refermer. Mais la riposte des petits jezzails des choses-hommes fut bien trop rapide, ils avaient du comprendre qu’ils étaient en danger avant même l’attaque des monstre du clan Moulder. Tant pis se dit le skaven en glissant tel une ombre jusqu’au sommet du rocher pour voir comment cela était en train de se passer pour son armée. La réponse était plutôt satisfaisante, les rats-ogres avaient fait leur trou, littéralement parlant. Les humains ne faisaient pas le poids, ils tentaient bien de reculer pour que les jezzails puissent tirer sur les rats-ogres mais d’autres rats de la taille de chiens avaient surgis, suivis de prêt par Skitrik et ses guerriers d’une grotte presque invisible, caché par un affleurement rocheux. Ils n’avaient eu aucun mal à renverser les choses-hommes avant qu’elles n’aient le temps de se retourner ou de sortir leurs armes de corps à corps.

Snoolnack exultait, son plan se déroulait parfaitement, les choses-hommes ne seraient bientôt plus qu'un amas de chair qui serviraient de repas aux monstruosités qui les avaient tuées. Mais le plus important était de ne pas perdre de vue son objectif premier. Il se mit alors à rechercher la chose-naine dans la masse de cris, de chairs et d’acier.
Il pensa l’avoir trouvé après quelques secondes de combats, un rat-ogre s’effondra en effet au moment où il allait prendre une vie de plus, une hache avait sectionné sa jambe au niveau du genou. La chose-homme qui avait failli mourir recula quand le monstre tomba devant lui en grognant. La chose-naine était là, elle sauta sur le dos de la bête et l’acheva en hurlant un cri de guerre rauque. Puis elle fit un signe de tête au guerrier qu’il venait de sauver et se retourna pour chercher une nouvelle victime.
C’est le moment se dit Snoolnack, son unique œil fixa son unité et il leur hurla de sa voix haut perchée : « En avant ! Nous-nous devons récupérer cette chose-naine, la boîte-boîte doit être prise ! Skavens à l’attaque ! » Et il regarda son unité partir en courant vers les combat, les laissa prendre quelques mètres d’avance et se jeta lui aussi vers l’ennemi.

La mêlée s’engagea alors. Les vermines creusaient un sillon sanglant parmi les choses-hommes démembrées et mourantes laissées là par les rats-ogres. Leurs hallebarde parant les rares attaques des blessés et les achevant sans pitié. Snoolnack n’avait même pas besoin de se battre, il trancha cependant quelques membres pour donner l’impression de s’être âprement battu en éclaboussant son arme de sang. Il espérait que cela suffirait à continuer à asseoir son règne sur ses gardes du corps. Il réfléchit un instant et du se rendre à l’évidence que ce n’était pas le moment de réfléchir à sa condition, en effet les vermines n’avançaient plus, et il les avait rejointes. La chose-naine devait être là devant lui se dit-il, ses gardes avaient terminé la mission, il était mort et le rat pourrait récupérer la boîte.
Le sang projeté par le coup au but d’une énorme cogné le commença à le faire douter. L’un de ses guerriers gémit en tombant au sol, sa lourde armure ouverte en deux. Les autres reculèrent en tentant de parer les attaques d’un ennemi que Snoolnack ne pouvait voir. Mais lui ne devait pas reculer, son armure magique ne pourrait être entaillé par une vulgaire hache. Une autre vermine tomba à ses pieds, la tête proprement détachée de son corps. Cela émoussa encore un peu le courage de Snoolnack mais il ne recula pas, il préféra penser au sort que lui réservait Frakiss s’il échouait.

La violence du choc le projeta en arrière, ses vermines qui s’étaient regroupées derrière le retinrent et le poussèrent à nouveau en avant. L’attaque du nain n’avait trouvé que la lame de sa hallebarde mais il n’avait pas cédé. Mais l’enragé n’avait pas l’air d’en avoir terminé avec lui et lui porta un autre coup circulaire, Snoolnack se baissa instinctivement, et la hache siffla au dessus de sa tête avant de prendre celle du guerrier en armure lourde qui ne s’était pas baissé derrière lui. La skaven se jeta en avant, poussé qu’il était par les vermines derrière lui qui souhaitaient mettre le plus de distance entre eux et le fou à la cognée, il tenta de trancher la courte jambe qu’il pouvait presque toucher mais le nain para l’attaque avec une vigueur insoupçonnable au vue de sa taille et de sa corpulence.
Le nain frappa tout aussi vite qu’il avait paré mais la lame ricocha sur l’armure magique de Snoolnack. Ce dernier remercia le rat cornu intérieurement en frappant de toute sa force sur l’épaule du nain mais ce dernier sauta en arrière et esquiva le coup. La hallebarde tendue de l’homme-rat était le seul rempart entre lui et le la chose-naine. Il l’avait poursuivi tellement longtemps et maintenant qu’il l’avait en face de lui, il faisait tout son possible pour le tenir à distance… La chose-naine poussa la hallebarde sur le coté d’un grand coup de cogné et s’avança pour porter un autre coup au rat dont l’arme ne pourrait pas parer le coup. Mais en reculant pour éviter de perdre la tête, Snoolnack se prit les pieds dans sa grande cape et s’étala de tout son poids. Le sauvant pour un instant car le coup passa une seconde fois au-dessus de son crâne. Mais la combat semblait bien mal engagé. Le héros gisait à terre devant sa cible qui, elle, se préparait à frapper son dernier coup.

Mais le coup ne vint jamais. La chose-naine se contenta de se vautrer sur l’homme-rat pendant que ce dernier hurlait de peur et se faisait dessus. Lorsque le rat rouvrit les yeux après quelques secondes, il ne vit que ces étoiles plantées dans le coup de son ennemi. Elles brillaient d’un vert malsain qui attirait irrésistiblement le regard.
Snoolnack hurla à ses quelques vermines toujours vivantes : « Sortez-moi de la-desous ! Enlevez çà-çà ! Vite-vite ! » La peur mais surtout la colère transparaissait dans sa voix et les hommes-rats s’exécutèrent après avoir vérifié une paire de fois que la chose-naine n’allait pas se relever. Le chef se releva en tremblant et en s’appuyant sur sa hallebarde. « Où est la boîte-boîte ?! » Hurla-t-il dès qu’il eu repris un peu ses esprit. « Toi ! » Commença-t-il en pointant du doigt l’une de ses vermines. « Fouilles le mort-mort et trouve la boîte-boîte ! Vite-vite ! »
La vermine s’étala cependant elle aussi dès qu’elle eu approché de la chose-naine, une nouvelle étoile verte avait pénétré sa nuque.

Snoolnack se tourna vers l’endroit d’où elle était arrivée. Et ce qu’il vit l’effraya mais le choqua aussi. Le même assassin qui lui avait coupé le doigt se tenait là. Sa lame dans une patte et deux étoiles dans l’autre. Il siffla : « Je t’avais bien-bien dit que j’avais d’autres projets… La boîte je ramènerai à Frakiss. Il aime pas beaucoup Eshin mais il verra que nous-nous sommes bons… Je n’ai plus-plus besoin de toi-toi maintenant. Tu m’as mené à la boîte-boîte… » Il sourit, dévoilant ses canines aussi noire que le reste de son accoutrement.
« Tu pense vraiment me tuer comme ça-ça ?! » Ricana Snoolnack sans vraiment le penser. « Je ne suis pas seul-seul. Tes coureurs sont mort-mort dans le château, non ? »
« Si… Mais seul je peux vous tuer tous-tous. » Snoolnack ne mettait pas sa parole en doute et recula instinctivement d’un pas.

Il ne pouvait décemment pas tenter de prendre la boîte maintenant, il devait attendre que l’assassin meurt ou… S’en aille… Il n’y croyait cependant pas un instant et savait que sa vie s’arrêterai sûrement ici.

L’assassin s’approcha doucement de lui et le chef pris dans sa bourse un petit morceau de malepierre qu’il avale d’un trait. L’effet fut presque immédiat, la peur de la mort et l’impossibilité de fuir s’ajoutant à la drogue, il se senti empli de force. Il n’avança pas, mais ne céda pas non plus à la peur. Snoolnack saisit sa hallebarde pour défendre sa peau et abattre cet assassin félon.
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 18:43

Chapitre 5 :


Comme le chef s’en doutait, l’assassin s’arrêta à quelques mètres de lui et commença à jauger son adversaire. Snoolnack hurla aux sept des ses vermines encore vivantes : « Autour de moi-moi ! Vite-vite ! »
Malgré leurs réticences, les vermines se rapprochèrent et se protégèrent comme elles purent. Le chef chercha de l’aide autour de lui mais toute les rats-ogres, les rats géants et même les guerriers des clans étaient toujours occupés à se battre contre les dernières choses-hommes. Il ne devrait donc compter que sur lui-même pour venir à bout de cet adversaire versé dans les arts du combat de Cathay.

L’assassin fit un léger mouvement de la tête et se jeta en avant avec une célérité toute particulière, semblant flotter au-dessus du sol, ses longues pattes velues frappant le sol une paire de fois pour parcourir la distance qui les séparaient. Snoolnack ne se laissa pas impressionner outre mesure et frappa. La lame fendit l’air et l’assassin sauta par-dessus son épaule en prenant appui sur celle-ci. Le temps que le chef se retourne, l’une de ses vermines gisait à terre, la gorge tranchée.

La hallebarde d’un autre garde frappa elle aussi mais fut facilement détournée par la lame de l’adepte Eshin qui en profita pour lancer son avant dernière étoile sur une troisième vermine qui tomba rapidement, ses mains et sa queue battant l’air frénétiquement. En face de lui, le guerrier avait retourné son arme pour tenter une autre attaque. Mais elle fut parée comme l’autre et l’assassin frappa l’œil de l’infortuné avec l’étoile qu’il garda en main pour s’en servir comme d’une arme.
Snoolnack se jeta à nouveau sur l’assassin espérant avoir plus de succès que ses gardes. Sa hallebarde s’abaissa violement et découpa un morceau de la cape noire alors que l’assassin n’était déjà plus là où il s’était tenu une seconde plus tôt. Un autre coup ne trouva une fois de plus que le vide. L’assassin se déplaçait tout simplement trop rapidement pour que l’on puisse le toucher se dit le Skaven en voyant une nouvelle vermine s’éffondrer. Il ne pouvait cependant pas abandonner si près du but. Si tout les Skavens avaient baissé les bras au moindre complot contre leur personne, leur race serait éteinte depuis longtemps ! Il était un meneur d’homme et un chef renommé dont la carrière commençait à peine et il allait le montrer !

Les trois vermines de chocs toujours en vie se rallièrent à son cri et se placèrent dos à dos pour former le plus petit carré qu’il lui ait été donné de voir.
L’assassin tourna lentement autour du petit groupe avant de faire face à sa cible principale. Puis s’élança une fois de plus. Sa lame fut cependant stoppée net par la hallebarde du Skaven. Son autre bras tenant toujours fermement son étoile de lancer s’élança sous la garde de Snoolnack pour trouver son abdomen. Dans un bruit de fer contre le fer elle fut cependant repoussée par l’armure magique de Snoolnack qui avait une fois de plus détourné un coup au but. Le Skaven vêtu de noir marqua un centième de seconde d’arrêt en se rappelant que cette maudite armure avait déjà repoussé l’une de ses étoiles. Et Snoolnack saisit sa chance, il donna un grand coup de patte dans le tibia velu de son opposant. Ce dernier recula un peu et saisit la hallebarde avant de la jeter sur les vermines qui l’avaient contourné. Elles parèrent le coup mais l’une d’elle s’effondra cependant la dernière étoile ayant elle aussi trouvé une faille dans l’armure de fer rouillé.

Snoolnack attrapa l’avant-bras de l’assassin et lui tordit jusqu'à entendre un sinistre craquement. L’assassin sauta en arrière et atterri hors d’atteinte, à quelques mètres de là. Son bras droit pendait mollement et avait lâché son arme, le gauche saisit cependant son deuxième couteau.
« Tu te bats-bats bien-bien… Mais tu es perdu-perdu, tu n'as plus de gardes-gardes et même avec une patte brisée, tu ne peux rien-rien contre le clan-clan Eshin." Snoolnack se tourna vers les deux vermines restantes qui hésitaient à retourner au combat en pensant au sort des autres gardes.
« Je ne suis pas-pas encore vaincu. » Articula difficilement Snoolnack, le souffle court. « Une arme ! » Hurla-t-il à ses vermines de chocs qui se jetèrent sur la première épée à leur portée pour la lui lancer. L’assassin sourit lorsque Snoolnack se jeta à terre pour éviter la lame qui avait failli lui ouvrir la tête.
« Imbécile ! Ma mort-mort vous voulez ?! » Cria-t-il. Puis il se jeta sur l’arme qui gisait juste derrière lui et la pris en main. Pour une épée, elle tenait pas si mal en main, il avait même presque plus de facilités qu’avec son énorme hallebarde. Il la saisit à deux mains au dessus de sa tête et fit quelques moulinets en regardant l’assassin droit dans les yeux.

Ce dernier avança nonchalamment vers lui et lorsqu’il arriva à deux mètres de distances, les franchis dans un bond et frappa de haut en bas avec son petit couteau. Snoolnack fut étonné de n’avoir pas trop de mal à parer et d’arriver même à contre-attaquer aussi vite. L’assassin se rendit compte de l’erreur qu’il avait faite en laissant à son adversaire le temps de reprendre son arme. Le code d’honneur qu’il suivait à la lettre pourrait lui être fatal s’il n’y prenait pas gare. Il sauta et feinta une attaque comme la précédente. Le chef Skaven leva une fois de plus son épée mais c’est une patte antérieure qui le frappa au poignet de toute sa force. Il lâcha une seconde fois son arme et recula comme à son habitude. L’assassin ne le laissa cependant pas prendre ses distances, il en avait assez, il leva son coutelas, s’apprêtant à délivrer la mort une fois de plus. Il n’allait pas se laisser ridiculiser une seconde de plus par un pitoyable rat comme lui.

Snoolnack recommanda rapidement son âme au Rat Cornu, ferma les yeux et se prépara à mourir. Le coup ne vint cependant pas. Il attendit un peu, se disant que l’assassin devait être en train de savourer ce moment. Il tenta d’écouter par-dessus les bruits de bataille tout autour de lui pour comprendre ce qui se tramait. Puis ouvrit finalement les yeux, contrarié qu’il était d’avoir une fois de plus fait dans ses brailles en ratant sa mort.
Skitrik était là, derrière l’assassin, juché sur le dos d’un rat-ogre dégoulinant de bave. De ses deux bras, il maintenait un fouet dont l’extrémité était enroulée autour du poignet de l’assassin, l’empêchant de remplir son office. Snoolnack le regarda, sa robe bleutée était tachée de sang et de nombreux rats couraient sur ses épaules et sa tête. Le maître corrupteur sourit au Skaven et lui dit : « Il doit pas-pas tuer vous-vous, pas avant que vous ayez payer moi-moi ! » Et il éclata de ce qui semblait être un rire bon enfant pendant que son rat-ogre enserrait l’assassin de ses doigts puissants et noueux. L’assassin tenta de se débattre une fois de plus, sa queue attrapant une lame sur le sol et s’en servant pour entailler les pattes et le torse du rat. Mais ce dernier ne lachait pas prise, bien au contraire. L’adepte des arts martiaux commença à grimacer sous la douleur, ses yeux se remplirent de larmes puis de sang qu’il commença à cracher par la bouche sur Snoolnack qui était toujours allongé en dessous. Puis l’ogre lui déchira tout simplement la tête avant de la manger.
Skitrik hurla : « Non-non ! Crache ! Eshin pas bon-bon ! Poison ! Poison ! » Il frappa la tête de l’énorme créature qui accepta finalement de recracher la tête de l’assassin. Il se tourna vers d’autres cadavres et commença un repas bien mérité.

Skitrik sauta à terre et regarda Snoolnack se relever. Autour d’eux, les combats se terminaient. Les guerriers des clans achevaient les blessés des deux cotés, aidés par les rats-ogres et les rats géants restants qui, eux, préféraient les dévorer malgré les injonctions des maîtres de meutes tentant de les calmer.
Snoolnack s’approcha du cadavre de la chose-naine et le fouilla. Il trouva rapidement ce qu’il cherchait depuis si longtemps. Une petite boîte étonnamment lourde, en plomb sûrement. Elle était gravée du symbole d’un sous-clan rattaché au Pestilens. Il ne préféra pas toucher aux parchemins runés qui l’entouraient et la rangea rapidement dans sa cape avant d’ordonner le rassemblement des troupes restantes pour retourner à leur Karak.

Il se retourna et s’approcha de sa hallebarde. La regarda un instant puis se détourna et pris une épée qui semblait en bon état. Un guerrier des clans lui tendit un fourreau et il le regarda interloqué avant de comprendre que c’était pour qu’il range sa lame à l’intérieur. Il remercia le rat d’une claque pour son insupportable attitude, il détestait ne pas comprendre quelque chose en présence d’un guerrier de bas étage et se félicita pour son attitude ferme tout en accrochant le fourreau à sa taille. Il traînait par terre et le gênait plus qu’autre chose alors il se l’accrocha finalement dans le dos. Lorsqu’il eu finit, il chercha un instant par terre avant de tomber sur un bouclier qui semblait avoir appartenu à un guerrier des clans, il était sale mais en bon état pour du matériel Skaven. Il décida de le prendre aussi et l’accrocha dans son dos.

Enfin, prêt à partir se dit-il, il se retourna et constata que toute son armée l’était aussi et qu’il semblait attendu, ces dizaines de petits yeux verts tournés vers lui l’effrayèrent un peu.
« En avant. » Ordonna-t-il d’une petite voix.
Il était épuisé, et ne refusa par conséquent pas l’offre de Skitrik de monter à nouveau sur un rat de la taille d’un loup pour le retour.
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptySam 10 Déc 2005 - 18:44

Et voici déjà la fin de mon premier récit. Le suivant sera bientôt posté, j'ai commencé le premier chapitre et j'y parle donc de mes nains, du background de mon armée et de ce genre de chose.

J'espère que vous apréciez.
Tosen.


Chapitre 6 :


« Alors voici le rat qui a sauvé ta misérable vie-vie… » Commença sèchement le prophète gris. « Qui-qui es-tu ? » Continua-t-il sans laisser le temps à Snoolnack de répondre et en jetant au skaven portant un fouet un regard noir aux reflets verdâtre.
« Je suis-suis Skitrik, maître corrupteur du clan Moulder. Votre-votre sous-fifre Snoolnack m’a prévenu du problème qu’il avait pour-pour remplir sa mission-mission… » Snoolnack essaya de se justifier mais Frakiss le fit taire d’un simple geste. Le maître corrupteur continua alors : « J’ai fait de mon mieux-mieux le soutenir afin qu’il réussisse sa-sa mission. Il n’avait aucune chance-chance sans moi-moi… »
Le lieutenant de Frakiss tenta une nouvelle fois de parler mais fut à nouveau réduit au silence.
Le maître corrupteur se retourna vers les deux rats-ogres qui l’avaient accompagnés dans la salle du trône avant de continuer. « Je suis-suis ici pour-pour… »Il pesa soigneusement les mots qu’il allait employer. « Prendre ce qui-qui m’est dû pour l’aide-aide que mon clan-clan vous a fourni… »
Frakiss se leva d’un bond de son trône provoquant un sursaut de Snoolnack qui se faisait de plus en plus petit. Il se jeta en avant et colla presque son museau à celui du maître corrupteur. Ce dernier esquissa un mouvement de recul et les deux rats-ogres se mirent à hurler pour faire comprendre à Frakiss la menace qu’ils représentaient. Le prophète se ravisa, il pouvait tout à fait faire griller sur place les deux abominations, mais il ne préférait pas attirer les foudres du clan Moulder… Oui, c’était juste pour ne pas avoir de problème avec le clan. Les rats-ogres n’étaient pas le problème. Non.

Il remonta cependant jusqu’à son trône avant de continuer : « Alors nous-nous allons te payer ton dû. Mais j’ai une proposition à te faire-faire. Je suis ennuyer par les échecs répétés de mon-mon lieutenant ici présent… » A ces mots, Snoolnack mouilla ses langes, il ne comprenait que trop bien ce que voulait dire son prophète gris. Il se laissa tomber aux pieds du trône de Frakiss en couinant :
« Ne me tuez pas-pas… Je peux-peux encore faire pleins de choses, je peux être très utile. J’ai réussi à pénétrer dans le bastion des choses-hommes, j’ai réussi aussi à rattrapper la chose-naine… J’ai eu besoin d’un peu-peu d’aide car-car les choses-hommes étaient très nombreuses. »
Frakiss réfléchi un instant, Snoolnack était vraiment un incapable mais il était tout de même l’un des meilleurs lieutenants qu’il avait sous ses ordres. Il ne pouvait pas le tuer. Il en avait encore besoin. La seule solution enviseageable était de prendre Skitrik sous ses ordres, ainsi il pourrait compter sur l’aide permanente du clan Moulder. Mais que faire de Snoolnack. Peut-être pourrait-il l’entraîner pour le faire devenir un apprenti corrupteur ? Non, à voir le pauvre skaven se rouler par terre en implorant sa pitié, il n’aurait jamais le courage d’affronter les rats-ogres ou même les rats géants.
« Snoolnak ! » Dit-il sur un ton grave, le skaven ainsi appelé se traîna encore plus bas que terre. Il ressemblait maintenant plus à une espèce de flaque de peur, de poils et de pleurs étouffés qu’à un fier skaven du clan Vor.
« Je déciderai de ton sort plus tard. » Snoolnack qui avait relevé un peu la tête s’effondra à nouveau sur lui-même. Ne pas savoir s’il allait vivre ou mourir et voir son prophète gris jouer ainsi avec son cœur le rendait fou. Il continua à se tortiller sur le sol en bafouillant des paroles assassines.

Le prophète s’adressa ensuite au maître corrupteur : « Mon cher-cher Skitrik. Combien vous dois-je pour-pour votre aide-aide ? Je suis-suis sûr que nous-nous pouvons nous arranger et peut-être même que… » Il laissa sa phrase en suspens et observa le rat. Ce dernier le regardait fasciné. Son regard avait de changer, il contenait maintenant une lueur d’intérêt. « … Vous-vous pourriez entrer à mon-mon service ? Vous seriez payé-payé souvent et aurez des sujets pour-pour vos expériences… »

Si Skitrik était tout à fait d’accord, il ne le fit pas savoir dans l’instant. Il se contenta de fixer snoolnack qui se tortillait sur le sol poussiéreux, ses habits s’imprégnant de la couleur ocre du sol de la caverne.
Le maître corrupteur tourna ensuite son regard vers Frakiss Foudre-grise en se tripotant les moustaches. Il sourit en révélant ses dents jaunies et s’adressa au prophète gris :
« Je serais très-très honoré… Mais-mais je ne peux pas-pas. Je suis quelqu’un de très-très exigeant. Et j’aurais bien-bien trop de demandes avant de vous-vous donnez mon appui… » Au regard que lui jeta Frakiss, il sut qu’il n’avait rien compris et continua donc : « J’aurais beaucoup-beaucoup d’exigence que vous-vous ne pourriez pas-pas remplir. » Le regard du prophète s’éclaira cette fois.
« Si-si ! » Se justifia-t-il avant de poursuivre : « Je peux faire ce que vous-vous voulez maître corrupteur. Clan-clan Vor très riche-riche… Quelles sont-sont vos-vos exigence ? » Termina-t-il.
« Je veux une salle plus-plus grande que celle-ci pour mes expérience. » Commença Skitrik.
« Vous l’aurez ! » Couina Frakiss en se disant que ce n’était finalement pas si dur que ça de le satisfaire.
« Je veux aussi-aussi de nombreux esclaves. » Continua cependant le maître corrupteur.
« Vous les-les aurez. » Dit le prophète en comprenant son erreur, la liste des demandes commençait seulement.
« Une source-source d’eau contaminée à la malepierre ? »
« Oui-oui ! »
« Du fourrage pour-pour nourrir mes-mes créations ? »
« Oui aussi-aussi ! »
« Des cages-cages ? »
« Naturellement. »
« Des sujets ? »
« Toujours, après chaque bataille… »
« Une table ? »
« Evidement… » Commença à s’énerver le prophète gris.
« Une porte renforcée ? »
« Oui ! » S’énerva-t-il franchement.
« Le signe de mon-mon clan sur la porte ? »
« D’accord, d’accord ! »
« Un assistant ? »
« Celui que-que vous voulez ! Mais-mais qu’on en finisse ! »
« Snoolnak ! Je veux-veux Snoolnack ! »

Frakiss faillit s’étouffer de surprise. Ce traître de Snoolnack voulait se faire enrôler par le maître de meute ! Il lui jeta un regard noir et le traître recula en rampant et en faisant « non » de la tête.
Skitrik s’interposa entre le prophète gris qui se levait et son lieutenant. « C’est mon-mon choix, je veux lui-lui comme assistant. C’est mon-mon idée. »
« Traître ! Gardes ! » Hurla-t-il alors, et deux vermines entrèrent en courant leurs hallebardes prêtent à trancher dans le vif.
Le prophète gris fulminant les regarda en grinçant des dents, il s’échappait des arcs électriques verdâtres du bout de ses griffes. Il pointa les deux pattes vers les vermines qui grillèrent instantanément lorsqu’elles furent frappées par les éclairs furieux qui en jaillirent. Elles tombèrent au sol dans un bruit de ferraille qui se répercuta un long moment dans la caverne. Leurs poils grillés diffusaient une odeur infâme dans l’air confiné et une légère fumée.

Skitrik ne perdit pas de sa contenance, il se contenta de se placer entre ses deux rats-ogres avant de laisser le prophète continuer. Ce dernier se rassit, visiblement calmé par son accès de violence gratuite et reprit calmement son dialogue.
« Bien, Snoolnack ? Que décides-tu ? »
Ce dernier se releva d’un bond. Il n’en revenait pas ! Il devait effectuer un choix cornélien. Abandonner ce prophète qui le tyrannisait depuis des années pour un nouveau maître qui l’avait pratiquement trahi lorsqu’il avait demandé de l’argent à Frakiss. D’un autre coté, Skitrik lui avait sauvé la vie plus d’une fois. Il avait pratiquement vaincu les choses-hommes à lui tout seul et en plus, il avait toujours traité le skaven avec un minimum de respect. Ce minimum se tenait bien bas, c’était vrai mais tout de même, il y en avait un minimum. Cependant, s’il annonçait cela au prophète, ce dernier ne manquerait pas de lui faire subir le même sort qu’aux deux pauvres vermines…
Le choix était cornélien, les regards des deux partis étaient tournaient vers lui. Snoolnack ne supporterait peut-être pas plus de devoir aider Skitrik que de rester sous les ordres de Frakiss. Mais il devait se jeter à l’eau.
« Je-je veux… » Commença-t-il en tremblant. « Me mettre au-au service de-de Skitrik… Avec votre-votre accord. Ô grand prophète gris-gris Frakiss Foudre-grise, chef-chef du clan Vor et unique Maître de la cité verte. » Termina-t-il d’une traite sans même respirer en reprenant les mots qu’il avait appris pour faire plaisir au prophète et flatter son ego.
« Bien ! » Conclu le prophète en prenant ce compliment comme il venait. « Alors dans mon-mon immense gentillesse, j’accepte de faire-faire de Snoolnack ton-ton apprenti Skitrik. Et je-je fais de toi mon nouveau lieutenant. La couleur du clan-clan tu devras porter maintenant, les habits bleu-bleu sont pour les prophète gris-gris ! Pas pour-pour les simples-simples lieutenants. Disparaissez maintenant ! »
Et sur ces mots emplis d’une rage à peine voilée les deux Skavens sortirent de l’antre du prophète gris.

Ce dernier resta seul dans son antre. Il réfléchissait. Skitrik était sûrement un bon élément s’il avait réussi là où Snoolnack avait simplement échoué. Mais la façon dont la situation lui avait échappé des mains était tout à fait inacceptable. Et pourtant, il ne pouvait rien faire, il avait trop besoin de restaurer un peu la puissance du clan. Les éclaireurs avaient apporté de biens étranges nouvelles. Les choses-naines se faisaient de plus en plus nombreuses dans la région. Certaines patrouilles de gardes avaient eu à faire à des groupes de ces petites créatures. Et nombreuses étaient les victimes. Cela inquiétait le prophète. Savoir que les choses-naines venaient lui réclamer le Karak qu’il avait conquit lui-même alors que ses forces armées avaient depuis largement diminuées. L’ajout à sa force des créatures du clan Moulder était donc une priorité. Il lui fallait cependant encore de l’aide. La perspective de subir un assaut dans sa propre antre n’était vraiment pas réjouissante.

Il se saisit alors de la boîte qu’il avait poursuivit pendant si longtemps. Elle était plutôt lourde, en plomb sûrement, et montrait des signes de vieillesse comme de nombreuses rayures et de petites plaques de rouille. Il l’a secoua et fut surpris de ne rien entendre d’autre que les bruits de sa toge qui frottait au niveau de ses coudes. Il hésita un instant à l’ouvrir puis sa curiosité le poussa à le faire. Il défit donc les deux petites attaches qui retenaient le coffret fermé puis l’entrouvrit. Une puissante lumière verte en jailli et éclaira son visage, lequel était figé dans une expression d’intense émotion et de satisfaction. Satisfait de voir que ce qu’il attendait s’y trouvait bien, il l’ouvrit finalement entièrement.
Un morceau de Malepierre brute gros comme sa tête s’y trouvait, il crépitait d’une énergie telle qu’il n’en avait jamais vu. Il referma promptement la boîte, se méfiant de la puissance de cette pierre. Il la garda un moment sur les genoux, songeant à ce qu’il pourrait bien en faire, cela représentait en effet une sacrée somme d’argent pour un prophète gris mais surtout une source de pouvoir, et de danger, non négligeable.

Le skaven se leva et se dirigea vers sa porte qu’il ferma en demandant bien aux gardes de le protéger plus que leurs propres vies, et ils lui répondirent comme d’habitude qu’ils ne vivaient que pour ça.
Puis il partit se coucher sur une paillasse dans un recoin de la salle où son trône de bois vermoulue était exposé. Et il s’endormit, rêvant de morts, de tueries, de Malepierre et de gloire.
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MessageSujet: Re: La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée]   La légende de Snoolnack N'a-qu'un-oeil Partie I [Terminée] EmptyJeu 3 Jan 2008 - 0:32

C'est simpa cette histoire, mais je suis un peu degouté d'en être venu a souhaiter que ce skaven survive. Ca prouve au moins que tu a réussie a rendre ton personnage attachant.
Veux laa suite^^

Thothor: et un remontage Wink mais je vais voir si l'on peut mettre l'année du message, car c'est pas simple...
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